CAC40 : pénalisé par guerre des 'tarifs', Pernod-Ricard -4%
(CercleFinance.com) - La bourse de Paris (-0,5%) perd un peu le contact avec les 8.
000 et rétrograde vers 7.950Pts : le CAC40 est pénalisé par les replis de LVMH (-1%), STMicro (-2%), Essilor (-2,2%) ou Pernod Ricard (-4%), ce qui n'est que partiellement compensé par les hausses de L'Oréal et Arcelor (+1,7%) et Teleperformance (+1,5%).
L'Euro-Stoxx50 recule sur les mêmes bases que le CAC ou le DAX40 (22.560).
Après voir fini en ordre dispersé avec -0,2% sur le "Dow", +0,5% pour le S&P500, +1,2% pour le Nasdaq, cette séance présente des caractéristiques un peu plus négatives : "Dow" -0,2%, "S&P" -0,4%, Nasdaq -0,7%... malgré l'envol de +16,5% d'Intel suite à la nomination d'un nouveau directeur (ce qui alimente les spéculations sur un rapprochement avec d'autres géants des semiconducteurs).
La santé de l'économie américaine suscite de plus en plus de questions sur les marchés d'actions, les investisseurs voulant croire que les Etats-Unis parviendront à échapper à une récession qui se fait de plus en plus menaçante.
L'annonce d'un projet de taxation de 200% des exportations de champagne ne va pas dans le sens d'un apaisement avec les principaux "partenaires" économiques des Etats Unis.
Côté "macro", l'indice des prix producteurs (PPI), a stagné en février par rapport au mois précédent, mais il a augmenté de 0,2% en excluant l'alimentation, l'énergie et les services commerciaux.
Exprimée en variation annuelle, la hausse des prix producteurs a ralenti de 0,5 point à 3,2% le mois dernier en données brutes, et dans une moindre mesure (-0,1 point à 3,3%) hors alimentation, énergie et services commerciaux.
Également prévues à 13h30, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en baisse de 2.000 par rapport à la semaine précédente (à 220.000).
La moyenne mobile sur quatre semaines -plus représentative de la tendance de fond- est toutefois ressortie à 226.000, en hausse de 1.500 par rapport à celle de la semaine précédente.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a reculé de 27.000 pour s'établir à 1.870.000 lors de la semaine du 24 février, soit la période disponible la plus récente pour cette statistique.
En zone euro, la statistique mensuelle de la production industrielle publiée à 11h00 a augmenté de 0,8% dans la zone euro (+0,6% anticipé) et de 0,3% dans l'UE, selon les premières estimations d'Eurostat.
Dans la zone euro, elle a augmenté de 1,6% pour les biens intermédiaires et de 0,5% pour les biens d'équipement, mais baissé de 1,2% pour l'énergie, de 0,2% pour les biens de consommation durables et de 3,1% pour les biens de consommation non durables.
En décembre 2024, la production industrielle avait baissé de 0,4% dans la zone euro et de 0,2% dans l'UE. En janvier 2025 en comparaison annuelle, elle est restée stable dans la zone euro et a diminué de 0,2% dans l'UE.
Par ailleurs, Wall Street pourrait être pénalisé par l'absence d'un accord entre démocrates et républicains sur un relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis d'ici à samedi.
En l'absence de "deal", la première économie mondiale pourrait se retrouver en situation de défaut technique, une perspective qui n'arrangerait pas les affaires de Washington en ce moment.
Sur le compartiment obligataire, le Bund à 10 ans se détend de 2.89% vers 2,863% tandis que l'OAT de même échéance est à 3.559% (-0,65Pt), soit un spread qui s'écarte à +69,6 pb.
Du côté des changes, l'euro recule de -0,3% autour des 1.0850$, l'Or progresse symétriquement de +0,3% vers 2.946$/Oz.
Sur le front du pétrole, les cours repartant à la baisse après trois séances consécutives dans le vert, rattrapés par les craintes entourant l'activité économique aux Etats-Unis.
Le Brent de Mer du Nord recule de 0,6% sous 70,5 dollars, le WTI de -0,7% vers 67$.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, ID Logistics publie pour 2024 un résultat net part du groupe de 52,8 millions d'euros, en hausse de 15,2% hors éléments non courants, et un résultat opérationnel courant (ROC) en augmentation de 17,5% à 147,8 millions.
Jacquet Metals dévoile un résultat net part du groupe (RNPG) de six millions d'euros au titre de 2024, ainsi qu'un EBITDA courant de 87 millions d'euros, représentant 4,4% du chiffre d'affaires contre 6% en 2023.
Voltalia publie une perte nette part du groupe de 20,9 millions d'euros au titre de 2024, contre un gain de 29,6 millions en 2023, ainsi qu'un EBITDA en baisse de 11% à 215,1 millions, malgré un CA en hausse de 10% à 546,6 millions (+14% à changes constants).
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