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CAC40 : tente un rebond, mais attention au pétrole WTI à +2%

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris rebondit laborieusement (0,2% à 7085/7.
090 points), dans des volumes peu convaincants (920Mns échangés en 6 heures et demi) et la légère hausse du jour ne permet même pas de renouer avec les 7.100.

Pas de quoi en conclure une invalidation de la séquence baissière entamée il y a dix jours, alors que les rendements obligataires tendent à se stabiliser sous leurs récents plus hauts.

L'Euro-Stoxx50 ne fait pas d'étincelles non plus avec +0,2% vers 4.140Pts, soit un repli de -8% depuis le zénith du 28 juillet et de -4% depuis le 15 septembre.

Les gains de Wall Street à l'ouverture sont du même ordre (+0,3% sur le S&P500 et le Nasdaq)... et il va falloir surveiller le compartiment de pétrolières avec un baril de "WTI" au zénith vers 92,4$.

L'autre "driver" à surveiller comme le lait sur le feu, c'est le "VIX" qui a fait une incursion mardi soir au-delà des 18,8, soit le zénith annuel.

Un parfum de correction flottait depuis quelques jours sur les places boursières mondiales, dont bon nombre ont enfoncé des supports techniques majeurs dans un climat général dominé par l'aversion pour le risque.

Le moral des investisseurs s'était largement dégradé la semaine dernière avec la perspective de taux élevés pendant une période prolongée, un scénario renforcé par les dernières déclarations de la Fed.

La situation a encore empiré hier, puisque le marché parisien a enchaîné une quatrième séance de repli consécutif qui l'a conduit à franchir brièvement à la baisse le seuil jugé décisif des 7050 points.

Alors que le CAC40 était allé jusqu'à afficher une hausse annuelle de 17% au mois d'avril, son gain depuis le début de l'année s'est sévèrement étiolé pour ne plus atteindre que 9% aujourd'hui.

Sur le marché obligataire européen, les rendements se détendent de -1,5Pt de base près avoir fortement progressé ces dernières semaines, le dix ans allemand restant stable autour de 2,785%, un plus haut depuis 2011, nos OAT refluent de 3,3600 vers 3,3450%.

Aux Etats-Unis, le rendement de l'emprunt du Trésor à 10 ans a brièvement dépassé hier le niveau jugé crucial de 4,56%, du jamais vu depuis 2007, avant de revenir vers 4,515% (-4,5Pts), le "30 ans" caracole toujours au-dessus des 4,65% (contre 4,70% mardi).

La morosité du climat a été exacerbée hier par des indicateurs renforçant le scénario d'une prochaine récession aux Etats-Unis, également alimenté par la menace d'un possible "shutdown" dès la fin de la semaine.

Le Département du Commerce annonce ce mercredi une hausse timide de 0,2% des commandes de biens durables aux Etats-Unis le mois dernier, après une chute de 5,6% en juillet (révisée d'une estimation initiale qui était de -5,2%).

En excluant les équipements de transport, les commandes américaines de biens durables ont augmenté de 0,4% en août par rapport au mois précédent, mais en excluant les équipements de défense, elles se sont contractées de 0,7%.

D'après une récente enquête de Goldman Sachs, 77% des investisseurs s'attendent désormais à une récession Outre-Atlantique au cours des deux prochaines années, 23% d'entre eux pensant qu'elle aura lieu en 2023 et 53% en 2024.

S'agissant des devises, le dollar bénéficie toujours de l'avantage d'un rendement des Treasuries toujours très supérieur à celui du papier européen, ce qui fait reculer l'euro de -0,4% vers 1,0532 face au billet vert (qui inscrit un nouveau "plus haut" depuis le 8 mars dernier.

En France, confiance des ménages dans la situation économique se détériore, au vu de l'indicateur synthétique de l'Insee qui perd deux points à 83 en septembre, soit bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2022).

Les investisseurs surveilleront aussi la parution des stocks américains de pétrole, alors que les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale n'ont pour l'instant que peu influencé les cours du brut.

L'Arabie comme la Russie ont l'intention de maintenir leurs réductions de quotas jusqu'à fin 2023 et le "Brent" s'envole de +1,6% vers 95,6$ à Londres (niveau plus revu depuis début novembre 2022) et le brut léger américain grimpe actuellement de plus de 2% à presque 92,4 dollars le baril, au plus haut depuis octobre 2022.

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