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CAC40: grande volatilité malgré train de mesures historiques

(CercleFinance.com) - Le rebond reste fragile à la Bourse de Paris (inchangé mais volatile autour de 3.
750): le CAC40 avait commencé la journée en hausse de +2% mais a effacé ses gains à la mi-journée, avant de chuter de -1% peu avant l'ouverture de Wall Street.

L'Euro-Stoxx50 a reperdu jusqu'à -1,5% dans le sillage de Francfort.

Le Dow Jones n'a en effet pas tardé à reperdre de -3% et à menacer les 19.000Pts. Il a enrayé son reflux vers 19.200, après avoir effacé la totalité des gains engrangés depuis le début officiel du mandant de Donald Trump fin janvier 2017.

Les gouvernements et les banques centrales ont annoncé en 24H des mesures de soutien massives: en faisant le cumul, on arrive à une total proprement vertigineux de 6.000 milliards de $ aux Etats Unis, soit un peu moins du tiers du PIB US !

En Europe, la BCE annonce la mise en place d'un package de 750MdsE (ce n'est probablement qu'un début) déployé jusqu'à la fin 2020 au moins, portant à la fois sur des titres publics et privés, éligibles dans le cadre de son programme d'achat d'actifs (APP) déjà existant.

La BCE réaffirme que sa mission est de réduire les "spreads" (écarts de coût de refinancement des Etats) au sein de la zone Euro.

Tout ceci semblait en mesure d'apaiser les investisseurs, mais à la veille de ce qui s'annonce comme la pire séance des "4 sorcières" de l'histoire, de nombreux opérateurs sont en mode "liquidation", quelles que soient les mesures annoncées, faute de liquidités pour tenir leurs positions.

Le VIX, la jauge de la volatilité -et de la nervosité des investisseurs- reste collée au plafond historique, entre 75 et 80 depuis 1 semaine, sans jamais se détendre en direction de 50, ce qui est sans précédent.

Il est crucial que les "sherpas" de Wall Street, épaulés par la FED, reprennent la main et parviennent à éteindre l'incendie... pour plusieurs semaines si possible.

"A ce stade, les éléments et indicateurs restent contraires, seule les volumes sur la séance d'hier ont perdu en intensité avec moins de 3 milliards d'euros échangés en séance et avant le fixing de clôture, sur lequel il s'est échangé 2.5 milliards ! A court terme le maintien des 3.500 points devient essentiel. La conservation de la zone des 3.805/3.850 reste également d'actualité, une maigre éclaircie à minima", constatent les équipes de Kiplink ce matin.

Du côté des statistiques, le Département américain du Travail annonce ce jeudi avoir dénombré 281.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, soit une forte accélération de +70.000 par rapport à la semaine précédente.

La moyenne mobile sur quatre semaines remonte à 232.250, en hausse de 16.500 en une semaine.

L'indice de la Fed de Philadelphie s'établit à -12,7 sur le mois en cours, contre 36,7 en février 2020. Par comparaison, le consensus ne visait qu'un indice en contraction bien plus modérée, pour ressortir vers +10.

l'indice composite des indicateurs avancés du Conference Board s'est inscrit en hausse de +0,1% le mois dernier, après une progression de 0,7% en janvier (révisée d'une estimation initiale qui était de +0,8%).

Dans l'actualité des valeurs, on retiendra que le titre Orange (+8%) profite de son caractère défensif, Essilor reprend +5%.
En revanche, St Gobain poursuit sa chute : -8% vers 16,7E alors que l'activité dans le batiment et le secteur auto minent ses perspectives moyen terme.

Panorama contrasté dans le secteur bancaire avec +4,5% sur Crédit Agricole mais -7% sur Sté Générale (qui tutoie les 13E).

Michelin a annoncé hier que sa guidance 2020 est remise en cause par l'épidémie de coronavirus et la crise systémique en découle, "sans qu'il en soit possible aujourd'hui d'en évaluer l'impact". Le groupe a par ailleurs pris la décision de fermer pour une durée d'une semaine minimum ses sites industriels situés dans les pays les plus touchés en Europe à ce jour par la pandémie.

NRJ Group publie au titre de 2019 un résultat net part du groupe stable à 21,9 millions d'euros (hors impact IFRS 16) et un résultat opérationnel courant hors échanges en baisse de 9,5% à 30,5 millions pour un chiffre d'affaires en retrait de 1,6% à 386,2 millions.

FFP annonce qu'à l'issue d'opérations de couverture dans le cadre d'un contrat avec un prestataire de services d'investissement, il pourrait acquérir au titre de ce contrat, 18,1 millions d'actions Peugeot, pour un montant total ayant été porté à 228 millions d'euros.

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