CAC40: +2,6% mensuel, Nasdaq a un nouveau zénith de 6.730.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris va pouvoir s'appuyer sur le nouveau record absolu du Nasdaq (+0,4% à 6.
730) pour finir sur une note positive en cette dernière séance du mois d'octobre et le CAC40 (+0,15 à +0,2%) se positionne au contact ou juste au-dessus du seuil des 5.500 points (et le CAC "Global Return" teste 14.000, un record absolu).

Un mois d'octobre où pas un seul repli n'aura atteint 0,3% et où la volatilité intraday n'aura été supérieure à 0,5% qu'à 2 reprises, les 26 et 27 octobre ("effet BCE" oblige).

La volatilité est redevenue incroyablement faible (0,3% d'amplitude) depuis lundi, après les 2 séances de jeudi et vendredi (et les promesses d'argent gratuit jusqu'à fin 2018 de la BCE selon le consensus) qui ont propulsé les cours 2,5% plus haut... et +2,5%, c'est le score mensuel.

Pour l'euro-Stoxx50, qui gagne 0,3% à 3.672 et améliore de 0,2% son précédent record annuel et historique de début mai (une nouvelle fois grâce à la bourse de Madrid avec ses +0,7%), le bilan mensuel s'établit à +1,8% (hors zone euro, Londres est stable, Francfort reste fermé).

Enfin, Wall Street a ouvert en légère hausse et ne lâche rien: le S&P500 semble lui aussu parti pour battre un nouveau record au-delà des 2.580... mais ce n'est pas encore fait.

Toutes les "stats" plaide pour qu'il y parvienne: l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board a rebondi ce mois-ci en rythme séquentiel à 125,9, après 120,6 en septembre (chiffre révisé de 119,8), alors que les économistes visaient en moyenne 121,5 seulement.

L'indice PMI de Chicago est par ailleurs ressorti à 66,2 au titre du mois qui s'achève, contre 65,2 en septembre et alors que les économistes l'attendaient en repli autour de 60 en octobre

En Europe, l'inflation s'établit à +0,1%, en France, la croissance du troisième trimestre à +0,5% et celle du T2 a été révisée à +0,6%.
Toujours dans l'Hexagone, les prix à la production ont grimpé de +0,5% à 2,1% en septembre, les prix à la consommation restent sages à +0,1% (+1,1% en rythme annuel).

Sur le marché des changes, l'euro se déleste de 0,1% face au dollar à 1,1639, tandis que le baril de Brent est toujours à peu près stable à 60,9 dollars.

Au chapitre des valeurs, BNP Paribas, lanterne rouge du CAC 40, chute de -3% et entraîne dans son sillage Crédit Agricole et Société Générale (-1,4% en moyenne). Les investisseurs accueillent fraîchement les comptes du troisième trimestre, qui ont été marqués par un repli de 3,3% du résultat brut d'exploitation (-1,1% à périmètre et change constants) à 3,26 milliards d'euros et par une baisse de 1,8% du produit net bancaire à 10,39 milliards, du fait d'un effet de change défavorable (-0,1% à périmètre et change constants).

A contrario, Airbus engrange 4,5% et signe la plus forte progression du CAC 40 (ainsi qu'un nouveau record absolu à 89E) après l'annonce d'un chiffre d'affaires stable à 43 milliards d'euros à fin septembre et de prises de commandes de 50,8 milliards, portant la valeur totale du carnet de commandes à 945 milliards.

Pour l'exercice 2017, l'avionneur européen anticipe la livraison de plus de 700 avions commerciaux. Avant fusions et acquisitions, il table sur une amélioration de quelques pourcents de l'Ebit ajusté et du BPA ajusté par rapport à 2016.

Enfin, sur le SBF 120, Seb recule de 2,6% au lendemain de la publication de résultats du troisième trimestre mitigés, avec un chiffre d'affaires légèrement inférieur aux attentes et un résultat opérationnel légèrement décevant, tandis que la croissance organique a dépassé de 2,2 points l'estimation moyenne des analystes à 8,8%.


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