CAC40: peut finir octobre au zénith, le CAC'GR' teste 14.000

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris va mettre un point d'honneur à finir sur une note positive en cette dernière séance du mois d'octobre et le CAC40 (+0,15 à +0,2%) se positionne au contact ou juste au-dessus du seuil des 5.
500 points (et le CAC "Global Return" teste 14.000, un record absolu).
Un mois d'octobre où pas un seul repli n'aura atteint 0,3% et où la volatilité intraday n'aura été supérieure à 0,5% qu'à 2 reprises, les 26 et 27 octobre ("effet BCE" oblige).

La volatilité est redevenue incroyablement faible (0,3% d'amplitude) depuis lundi, après les 2 séances de jeudi et vendredi (et les promesses d'argent gratuit jusqu'à fin 2018 de la BCE selon le consensus) qui ont propulsé les cours 2,5% plus haut... et +2,5%, c'est le score mensuel.
Pour l'euro-Stoxx50 qui gagne 0,3% à 3.673, améliore de 0,2% son précédent record annuel et historique de début mai (une nouvelle fois grâce à la bourse de Madrid avec ses +0,7%), le bilan mensuel s'établit à +1,8%.

Enfin, Wall Street rouvre à l'équilibre ou en légère hausse (S&P500 +0,1%) et le Nasdaq (+0,3%) est parti pour battre un nouveau record au-delà des 6.725Pts

"Le marché parisien va encore digérer de nouvelles statistiques américaines qui devraient, comme ce fut le cas hier et vendredi dernier avec le PIB trimestriel, rassurer sur la dynamique économique outre-Atlantique", prévoient les équipes de Saxo Banque.

Seront en effet publiés tout à l'heure l'indice PMI de Chicago (+6Pts à 66, au plus haut depuis mars 2011) et l'indice de confiance des consommateurs de Conference Board au titre d'octobre.
Les coûts salariaux ont augmenté de +0,7% au 3ème trimestre aux Etats unis,
l'indice S&P Case-Shiller des prix immobiliers dans les 20 plus importantes métropoles américaines avance de +0,5% après +0,4% au mois de juillet.

En Europe, l'inflation s'établit à +0,1%, en France, la croissance du troisième trimestre s'établit à +0,5%, celle du T2 est révisée à +0,6%.
Le chiffre est redressé de +0,5% avec la prise compte d'une demande des ménages plus soutenue et d'investissements plus robustes.
Les prix à la production grimpent de +0,5% à 2,1% en rythme annuel en septembre, le coût de l'énergie ayant progressé de +0,7%, les prix à la consommation demeurent sages avec +0,1%, à +1,1%/an.


Dans l'immédiat, l'euro se déleste de 0,1% face au dollar à 1,1633, tandis que le baril de Brent est à peu près stable à 60,9 dollars.

Au chapitre des valeurs, BNP Paribas chute de -3,3% et entraîne dans son sillage Crédit Agricole (-1%) et Société Générale (-1,2%). Les investisseurs accueillent fraîchement les comptes du troisième trimestre, qui ont été marqués par un repli de 3,3% du résultat brut d'exploitation (-1,1% à périmètre et change constants) à 3,26 milliards d'euros et par une baisse de 1,8% du produit net bancaire à 10,39 milliards, du fait d'un effet de change défavorable (-0,1% à périmètre et change constants).

A contrario, Airbus engrange +5% et signe la plus forte progression du CAC 40 (ainsi qu'un nouveau record absolu à 89E) après l'annonce d'un chiffre d'affaires stable à 43 milliards d'euros à fin septembre et de prises de commandes de 50,8 milliards, portant la valeur totale du carnet de commandes à 945 milliards.
Pour l'exercice 2017, l'avionneur européen anticipe la livraison de plus de 700 avions commerciaux. Avant fusions et acquisitions, il table sur une amélioration de quelques pourcents de l'Ebit ajusté et du BPA ajusté par rapport à 2016.

Enfin, sur le SBF 120, Seb recule de 2% au lendemain de la publication de résultats du troisième trimestre mitigés, avec un chiffre d'affaires légèrement inférieur aux attentes et un résultat opérationnel légèrement décevant, tandis que la croissance organique a dépassé de 2,2 points l'estimation moyenne des analystes à 8,8%.

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