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Taux: nette dégradation après le NFP, gains hebdos résiduels

(CercleFinance.com) - C'est clairement le jour et la nuit entre les indices US -au zénith avec un 3ème record intraday consécutif à 5.
370- et les marchés obligataires qui continuent de creuser leurs pertes 3 heures après la publication du "NFP".
Les T-Bonds sont victimes d'une douche froide suite à la publication de chiffres plus vigoureux que prévu (avec 100.000 créations d'emplois de plus qu'anticipé).
Les T-Bonds effacent plus de la moitié de leurs gains du début de la semaine : +14,5Pts à 4,423% (contre 4,50% vendredi dernier).
L'économie américaine demeure robuste : elle a généré 272.000 emplois non agricoles au mois de mai, selon le Département du Travail, un nombre largement supérieur aux attentes du marché qui étaient en général de l'ordre de 175.000.
Les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été légèrement révisées à la baisse, de 315.000 à 310.000 pour mars et de 175.000 à 165.000 pour avril, soit un solde total de -15.000 pour ces deux mois.
Le taux de chômage s'est accru de 0,1 point à 4%, là où les économistes anticipaient une stabilité à 3,9%, tandis que le taux de participation à la force de travail s'est établi à 62,5% (NB : le taux de chômage évoluait depuis maintenant plus de deux ans sous la barre des 4%, du jamais vu depuis les années 1950).
L'autre indication négative, c'est que le revenu horaire moyen a augmenté à un rythme annuel de 4,1% au lieu de 3,9%.

Il sera compliqué pour la FED d'adopter une tonalité assez dovish pour le FOMC de la semaine prochaine... mais au-delà des chiffres de l'emploi, les investisseurs savent qu'une baisse des taux aux Etats-Unis reste essentiellement conditionnée par un retour de l'inflation sous le seuil symbolique de 3%, ce qui est loin d'être acquis.

En Europe, les Bunds se retendent de +7,5Pts à 2,617%, nos OAT de +7Pts à 3,112% (contre 3,15% il y a 1 semaine), les BTP italiens de +9Pts à 3,9550%.

Une évolution qui peut surprendre au lendemain de la première baisse de taux de la BCE depuis 2019.
Hier, "la baisse de taux a renforcé l'idée selon laquelle la politique monétaire mondiale s'orientait désormais vers un cycle d'assouplissement, avec de nouvelles réductions se profilant à l'horizon", souligne Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.

"Il s'agit d'un changement de cap important par rapport à la politique des deux dernières années, au cours desquelles les banques centrales avaient rapidement relevé leurs taux afin de juguler l'inflation", ajoute-t-il.

Les mesures de soutien dévoilées hier par la BCE devraient par ailleurs soutenir la reprise naissante de l'économie européenne, avec une croissance désormais attendue par l'institution à 0,9% cette année contre 0,6% jusqu'ici.

Côté chiffres européens, le PIB "CVS" du 1er trimestre a augmenté de 0,3% dans la zone euro et dans l'UE, par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat qui confirme donc ses estimations précédentes.

Dans la zone euro, la croissance a été portée par des contributions positives des dépenses de consommation finale des ménages (+0,1 point) et des échanges extérieurs (exportations moins importations, +0,9 point).

Enfin, les "Gilts" britanniques terminent sur une tension de +8Pts vers 4,30%, (soit -7Pts en hebdo).

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