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Wall Street : optimisme avant le NFP, les taux se détendent

(CercleFinance.com) - Wall Street ne s'était pas vraiment forgé d'opinion après la prestation de Jerome Powell (la séance de mercredi avait été volatile, de 20H à 22H.
.. et la lourdeur l'avait finalement emporté.

Il a fallu attendre 24H pour qu'un "sentiment" émerge, et c'est celui d'un message globalement un peu plus "dovish" que ce qui pouvait être redouté.
Le S&P-500 avance ainsi de 0,9%, à 5.064 points et le Nasdaq Composite est bien reparti de l'avant avec +1,5%) à 15.841 points, dopé par Moderna +12,7% Qualcomm +9,7%, Regeneron +4,3%, Nvidia et Super Micro computer +3,3%, Amazon +3,2%, Apple +2,2%... auquel il faut rajouter +8% après clôture.

Apple a publié un bénéfice trimestriel de 1,53$ par action, soit 2% de plus que le consensus de 1,50$ tandis que le chiffre d'affaires a chuté de 4,3 % à 90,75 milliard $... mais c'est légèrement supérieur aux 90Mds$ attendus (la baisse des ventes d'i-Phones en Chine ayant été compensée par une hausse des revenus des "services")
Le Dow Jones (+0,9%) était tiré par Boeing +4,3%, Pfizer +1,9% et... Amazon.

Un signe de confiance à la veille de la publication du "NFP", le rapport mensuel sur l'emploi.

Le patron de la FED -qui doit déjà avoir quelques éléments d'appréciation sur les chiffres d'avril- affirmait que des créations d'emplois étaient encore nombreuses, le PIB connaissait parallèlement une "hausse rapide".

Mais il a un peu rassuré ses auditeurs mercredi soir en insinuant que le prochain mouvement de la FED ne sera "probablement pas" une hausse de taux (13% d'opérateurs estimaient qu'il pourrait n'y avoir aucune baisse de taux cette année mais bel et bien un relèvement en janvier 2025 si l'inflation reprenait de l'altitude).
Même si Jerome Powell estime que les objectifs de la FED sont en bonne voie, mais prennent un peu de retard côté inflation, les investisseurs doivent intégrer que les perspectives ont bien changé en 4 mois avec une anticipation de 7 baisses revue à un seul assouplissement (150Pts d'écart par rapport au scénario initial) qui pourrait n'intervenir qu'en toute fin d'année (le consensus n'est même plus majoritaire pour septembre alors qu'il l'était encore mi-avril).

L'incertitude entourant l'agenda de l'assouplissement monétaire a figé les rendements obligataires américains sur les niveaux de la veille jusqu'en fin d'après-midi... puis les rendement se sont nettement détendus en fin de journée : le "10 ans" efface -3,5Pts à 4,59%, le "2 ans" se détend de -8Pts vers 4,8850% et le "30 ans" reste figé vers 4,735% (-1,5Pt de base).

Côté chiffres US, les commandes à l'industrie américaine se sont encore accrues de 1,6% en mars 2024, selon le Département du Commerce (après une hausse de 1,2% en février).

De leur côté, les livraisons de l'industrie américaine ont augmenté de 0,3% en mars par rapport au mois précédent. Enfin, les stocks étant restés pratiquement stables, le ratio stocks sur livraisons est resté inchangé à 1,47 d'un mois sur l'autre.

La productivité non agricole augmenté de 0,3% en rythme annualisé au premier trimestre 2024, selon la première estimation du Département du Travail, du fait d'une hausse de 1,3% de la production totale pour un nombre d'heures travaillées accru de 1%.

Compte tenu de cette faible hausse de la productivité, mais aussi d'une progression de 5% du salaire horaire, les coûts unitaires salariaux non-agricoles aux Etats-Unis ont grimpé de 4,7% pour les trois premiers mois de cette année... de quoi indisposer les marchés, mais ils veulent voir le verre à moitié plein ce soir.

Le déficit commercial des Etats-Unis est resté quasi-stable à 69,4 milliards de dollars en mars, par rapport à celui de 69,5 milliards du mois précédent (qui a été révisé d'une estimation initiale de 68,9 milliards), selon le Département du Commerce.

Ce repli de 0,1% du déficit d'un mois sur l'autre résulte d'une diminution de 1,6% des importations de biens et services par les Etats-Unis, à 327 milliards de dollars, et d'une contraction de 2% de leurs exportations, à 257,6 milliards.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage stagnent une fois de plus à 208.000 (et cela fait 2 mois que "ça ne bouge pas").

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