Wall Street: plus lourde consolidation depuis le 31 janvier

(CercleFinance.com) - La séance se termine par une des premières consolidations de plus de 1% depuis le 31 janvier dernier.
.. et c'est même le second plus lourd repli de l'année pour le Nasdaq-100 (-1,8%) qui finit vers 17.900 (à 17.898).

Le S&P500 décroche de 1% vers 5.078, tout comme le Dow Jones vers 38.585... mais tous les regards étaient tournés vers la "tech" et le Nasdaq Composite (-1,65% à 15.939), plombé par Apple et Microsoft qui lâchent près de 3%. Le "Soxx" perd 2,3% dans le sillage d'Intel (-5%), Broadcom (-4,2%), ARM (-2,9%), KLA (-2%)...

Nvidia (+0,85%) échappe à la purge avec un nouveau record à 860$ pour une capitalisation de 2.150Mds$, près de 36 fois supérieure à son chiffre d'affaires 2023 et près de 27 fois celui anticipé pour 2024, ce qui est stratosphérique.

Et plus il y a de vendeurs à découvert, plus le titre monte... un phénomène déjà observé sur Tesla où les "short" avaient couru après les cours durant des mois, propulsant la valorisation à des niveaux jamais observés pour une valeur industrielle, et à plus forte raison automobile.
Tesla chute de -27,5% depuis le 1er janvier et perd son statut de "fantastique".

Cette journée était riche en "stats" aux Etats-Unis et les dernières en date concernaient les indices d'activité : l'indice ISM des services est revenu à 52,6 le mois dernier, contre 53,4 en janvier, alors que les économistes l'attendaient autour de 53.

L'indice PMI de S&P Global pour le secteur privé des Etats-Unis (un "cousin" de l'ISM) a quant à lui été révisé à la hausse en deuxième lecture, à 52,5 pour février, au lieu de 51,4 en estimation flash et après 52 le mois précédent.

Les entreprises privées américaines ont ainsi connu leur 13e mois d'expansion d'activité consécutif, soutenues par un redressement de la production manufacturière... une tendance en partie démentie par une chute de 3,6% des commandes industrielle en janvier.

A noter ce nouveau record historique de l'or à 2.140$ et qui termine à 2.132$, une hausse qui se déroule sur fond de détente des taux US avec -8 points de base sur le rendement à 10 ans vers 4,14%.

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