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Paris: nettement devancé par WStreet, accord Congrès attendu

(CercleFinance.com) - L'adoption anticipée comme imminente du "Covid Bill" de 2.
000Mds$ s'est soldé à Wall Street par une envolée de +11,4%.
Le Dow Jones a enregistré mardi sa plus forte progression intraday depuis 1933.
Le gain de +2.112Pts (à 20.705) est forcément le plus grand en nombre de points de l'histoire: c'est l'équivalent d'un gros trimestre très haussier comme le 1er ou le 4ème de l'année 2019 mardi.
Et dans les échanges électroniques le Dow Jones gagnait +300Pts supplémentaires et cotait jusqu'à 21.000, soit près de +13% cumulé.
Le S&P500 engrange +9,4% (à 2.448) pour la 1ère fois depuis octobre 2008, en transaction électroniques, il s'est avancé jusque vers 2.475Pts, franchissant à sont tour la barre des +10%.

Mais passé minuit, et sans nouvelles positives en provenance du Congrès, les "futures" effaçaient des +1,5% gagnés en "after hour".

Le Nasdaq grimpait de +8,1% à 7.417, un score légèrement inférieur au gain de +8,39% observé à Paris.
C'est la plus forte hausse du CAC40 depuis le début du krach, le 23 février dernier mais aussi depuis décembre 2008.

En toute fin de séance, l'indice n'a mis que quelques minutes pour passer de 4.160 à 4.242, les carnets d'ordres étant soudain aussi déserts qu'ils l'étaient en des circonstances inverses jeudi dernier.

L'E-Stoxx50 fait encore plus fort: il s'envole de +9,25% vers 2.715Pts, dans le sillage de Francfort qui affiche +10,1% à 9.625 et qui enregistre le plus gros écart intraday jamais observé en tenant compte des transactions hors séance de la nuit: le DAX30 perdait jusqu'à -6,5%... soit 17% d'écart -et d'ascension verticale- en moins de 17H (+1% par heure, du jamais vu).

La journée avait débuté par un vif redressement des places boursières d'Asie et notamment de Tokyo avec +7%, au-delà des 18.000Pts.

"Idéalement, un retour au niveau supérieur des 4010 et 4045 points (c'est chose faite) conforterait l'indice CAC 40 sur une position plus assainie. Dans cette situation graphique fragile, les maigres signes positifs demandent confirmation", notaient ce matin les équipes de Kiplink.

Bruno Le Maire a précisé que les 45MdsE de plan de soutien aux entreprises n'était qu'une enveloppe de base et que l'état irait plus loin, y compris en ce qui concerne les nationalisations : "la liste est prête" (et chacun de penser à Air-France et Renault).

Nancy Pelosi a dopé Wall Street en annonçant en direct vers 16H sur une chaîne financière qu'un accord sur une tranche de 500Mds$ de soutien à l'économie est déjà acquis et qu'une validation de la totalité du "package" de 2.000Mds$ qui avait achoppé sur la répartition des sommes avait de bonnes chances d'être conclu dans les prochaines heures.
La priorité est de créditer les comptes des américains au plus vite.

Dans ce contexte, les indicateurs économiques, forcément très mauvais sont éclipsés par les annonces de mesures de soutien tous azimuts.

En Europe, les PMI composite sont très mauvais - mais ce n'est pas une surprise, COVID-19 oblige.

L'activité du secteur privé français enregistre ainsi en mars son plus fort recul depuis le lancement de l'enquête il y a presque vingt-deux ans, d'après l'indice flash composite d'IHS Makit qui chute à 30,2 (51,9 en février), son plus faible niveau historique.

Les enquêteurs expliquent que l'instauration de nombreuses mesures préventives visant à limiter la propagation du virus Covid-19 a entraîné une forte chute de la demande au cours du mois de mars.
En Allemagne, le PMI des "services "s'effondre de 52,5 vers 34,3, le PMI manufacturier résiste encore à 45,7 contre 48 (c'était avant que tout s'arrête), le PMI "composite" ressort à 37,2 contre 50,7.

De même, dans l'eurozone, et selon son estimation flash, l'indice PMI composite IHS Markit a chuté de 51,6 en février à 31,4 en mars, signalant ainsi la plus forte baisse de l'activité globale du secteur privé de la zone euro depuis la première publication des données composites en juillet 1998.

Toujours selon l'estimation flash, l'indice PMI composite du CIPS et d'IHS Markit du Royaume Uni a chuté de 53 en février à 37,1 en mars, son plus bas niveau jamais atteint depuis le début de la série d'enquêtes, contre un précédent plus bas de 38,1 en novembre 2008.

Outre-Atlantique, les ventes de maisons neuves aux US ont chuté de -4,4% -avant toutes mesures de confinement en Europe et de quarantaine outre-Atlantique- à 765.000 en rythme annuel (contre 800.000 en janvier) alors que le consensus attendait -1,5%.

Le prix médian des maison s'envole de +7,8% à 345,900$ tandis que le prix moyen des bien en vente s'établit à 403.800$.

Enfin, et c'était l'un des chiffres les plus attendus, l'indice PMI composite d'IHS Markit pour les Etats-Unis chute de -9,1Pts, de 49,6 en février à 40,5 pour mars en estimation flash, niveau le plus bas jamais atteint par la série d'enquêtes, y compris en 2008... et qui est susceptible de révision à la baisse en estimation finale.


Dans l'actualité des valeurs, les entreprises sont nombreuses à invalider leurs objectifs 2020, sans pouvoir fournir de fourchettes de prévision sur l'année en cours en raison des difficultés liées à l'évaluation et la quantification des répercussions de la pandémie de coronavirus.

Parmi les valeurs qui rebondissent -quel que soit l'absence de perspectives de croissance- on note Safran +21% puis Renault et AXA (+17,6%), Legrand, Atos et ST-Micro à +12%/+14%.
Les "foncières" et spécialistes de l'immobilier commercial en forte baisse ce matin avec -5% sur Unibail inversent la vapeur et Klépierre affiche +9%

Assez paradoxalement, Danone est le seul titre dans le rouge au sein du CAC avec -1,6%.

Face à la crise sanitaire, Téléperformance annonce suspendre les objectifs 2020 indiqués le 20 février et reporter au 26 juin l'assemblée générale initialement prévue le 16 avril, mais ne remet pas en cause le versement d'un dividende de 2,40 euros par action au titre de 2019.

Eiffage prévient que son activité et ses résultats pour 2020, "initialement prévus en progression, seront inévitablement en baisse", du fait de la crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19 qui vient bouleverser son activité en travaux et en concessions.

Accor (+6%) annonce la finalisation de son programme de rachat d'actions lancé le 20 janvier pour 300 millions d'euros, par lequel il a acquis 10.175.309 actions à un prix moyen de 29,48 euros, ainsi que la suspension des programmes de rachat d'actions jusqu'à nouvel ordre.

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