Marché: sans grande réaction après l'emploi américain

(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes évoluent modérément (+0,4% à Londres, +0,1% à Paris, -0,1% à Francfort), suite à la publication d'un rapport mensuel sur l'emploi américain un peu meilleur qu'anticipé, en début d'après-midi.


L'économie américaine a généré 196.000 emplois non agricoles le mois dernier, là où les économistes n'en espéraient en moyenne que 175.000, et le taux de chômage est resté, comme prévu en consensus, stable à 3,8%.

"Comme on s'y attendait, la faiblesse de février n'aura été qu'une exception", se rassure Commerzbank, concluant que "dans l'ensemble, le marché du travail demeure une source de force pour l'économie".

De ce côté de l'Atlantique, on notera que la production industrielle de l'Allemagne a progressé de 0,7% en février, après une stagnation le mois précédent, et alors qu'un rebond de 0,5% était attendu en consensus.

"La croissance économique globale restera terne cette année et après, aussi l'Allemagne, très sensible aux développements économiques mondiaux, ne devrait pas beaucoup être soutenue par la demande extérieure", estime-t-on chez Capital Economics.

Par ailleurs, le déficit commercial de la France s'est réduit de 0,2 milliard d'euros en rythme séquentiel pour s'établir à quatre milliards en février, grâce à une hausse des exportations plus forte que celle des importations.

Du côté des valeurs, Alpiq s'envole de 7,8% à Zurich, dépassant ainsi le cours auquel le français EDF a placé sa participation de 25,04% dans l'énergéticien suisse auprès d'EOS Holding et Primeo Energie.

Vopak gagne 1,6% à Amsterdam, après un accord pour la cession de trois terminaux en Europe, cession qui devrait générer pour le groupe de stockage un gain exceptionnel avant impôt d'environ 200 millions d'euros.

A Paris, SES se distingue avec un bond de 4% dans le sillage du lancement réussi de quatre satellites O3b en orbite, tandis que Sodexo prend 2,1% avec un relèvement de conseil chez Barclays à "pondérer en ligne".

A Francfort, BMW (+0,8%), Daimler (-0,5%) et Volkswagen (-0,7%) n'évoluent guère, malgré les soupçons par Bruxelles d'une entente entre les trois constructeurs pour restreindre la concurrence dans les technologies d'émissions propres.

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