Paris: 5 records consécutifs du Global Return, Nasdaq +2%.

(CercleFinance.com) - Paris en termine juste en-deçà des 5.
500 (+0,71 à 5.494) après avoir plafonné durant 6 heures sous 5.500.
Un nouveau "record" a été inscrit à 5.514 mais en fait, c'est une journée historique puisque le CAC40 "global return" a pulvérisé ses records à 14.008Pts et engrange +2,4% sur la semaine (la meilleure depuis fin avril).

Le CAC a effectué le trajet 5.385/5.510 en moins de 6 heures prises en continu : il a stagné durant 155 heures entre 5.350 et 5.400 et comblé son retard mensuel sur le Nasdaq et le S&P500 en moins d'une demi-séance de cotations.
L'Euro-Stoxx50 ne gagne que 0,4% (3.652Pts) après avoir battu d'une poignée de points son record historique des 3.666 de début mai, sa hausse est maintenant ralentie par les -1,45% de Madrid (la catalogne a déclaré son indépendance, Madrid a suspendu immédiatement son autonomie, blocage total, non reconnaissance par les pays européens et délocalisation en masse des sièges sociaux des entreprises hors de la catalogne).

Wall Street pulvérise de nouveaux records et le Nasdaq explose littéralement à la hausse de +2,1% à 6.690 (meilleure séance de l'année en perspective ?), le S&P500 (+0,8%) déborde les 2.581, dans le sillage d'Amazon (+12,7% à 1.095$, Jeff Bezos devient l'homme le plus riche du monde avec 91Mds$), Microsoft (+7%), Alphabet et Intel (+6,5%), Apple et Facebook +4% et le Dow Jones (+0,3% à 23.450) prend la direction des 23.500.
Alors qu'Amazon franchit le cap des 500Mds$ de capitalisation, JC Penney se désintègre de -15% à 3,12$, nouveau plancher historique.

La publication d'un PIB américain en hausse de +3%, malgré la succession de cyclones et les incendies géants en Californie constitue une surprise de taille mais qui n'a pas occasionné le moindre tressaillement indiciel sur le CAC40.

C'est le même scénario à chaque "stat" que depuis 3 semaines, mais 100Pts plus haut.

Pas d'avantage de réaction à l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan (dit "UMich") qui est ressorti à 100,7 en données définitives pour le mois en cours, contre 95,1 en septembre.

Dans l'immédiat, l'euro dévisse de -0,5% supplémentaires face au dollar à 1,1590. Une fois n'est pas coutume, le baril de pétrole se met a évoluer de concert (et non à l'inverse) avec le billet vert et le Brent franchit le cap des 60$ pour la 1ère fois depuis 2 ans.

Enfin, au chapitre des valeurs, l'action Gemalto s'envole de 15% après, une fois n'est pas coutume, s'être abstenu cette fois-ci d'émettre un "profit warning" (il affiche une modeste Ve/ebit de 12 aux cours actuels).
Les prévisions en termes de revenus au second semestre et de résultat annuel des activités opérationnelles ont en outre été reconduites, et Oddo et Bryan Garnier ont tous 2 relevé leur conseil.

Ipsos flambe pour sa part de 14% au lendemain de prévisions optimistes sur l'exercice.

" D'ici la fin de l'année, le chiffre d'affaires - qui a crû de 0,5% au troisième trimestre - continuera d'évoluer favorablement [...] Au quatrième trimestre comme au troisième, la croissance sera le résultat d'un effet de 'rattrapage' et de la dynamique des ventes. De son côté, la marge opérationnelle courante sera comme prévu légèrement plus élevée qu'en 2016", a indiqué la direction.

Douche glacée en revanche pour les opérateurs satellites Eutelsat et SES, dont les titres s'effondrent de respectivement -10% et -14%.

Outre une performance décevante au troisième trimestre, le premier a averti sur sa marge d'Ebitda annuelle. Le second a quant à lui annoncé hier soir viser désormais un chiffre d'affaires pour l'exercice 2017/2018 en recul entre 1 et 2% à devises et périmètre constants, contre une quasi-stabilité anticipée auparavant.


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