Marché: les Bourses européennes restent dans le vert.

(CercleFinance.com) - Les hésitations de Wall Street ne pèsent pas sur les places européennes, qui rebondissent bien ce mercredi.


A environ 45 minutes de la clôture, le SMI (Zürich) et le Footsie 100 cèdent respectivement 0,1 et 0,3%, mais le CAC 40 et le Dax engrangent 0,2 et 0,3%. Le BEL 20 (Bruxelles) et l'AEX (Amsterdam) gagnent pour leur part 0,5%. Enfin, l'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) avancent de 0,9 et 1,5%.

Au chapitre macroéconomique, avant la publication du livre beige de la Fed ce soir, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à 1,5% le mois dernier, contre 2% en février, a rapporté en fin de matinée Eurostat, qui a donc confirmé son estimation rapide au titre du mois dernier.

Toujours selon l'office statistique de l'Union européenne, l'eurozone a enregistré en février dernier un excédent de 17,8 milliards d'euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +18,2 milliards sur le même mois en 2016.

Du côté des valeurs, Heineken (+1,3%) a rapporté avoir dégagé un bénéfice net de 293 millions d'euros sur la période, soit une baisse de 28 millions comparativement à la même période l'an passé. Le brasseur néerlandais a toutefois enregistré une hausse de 2,5% de ses volumes en données organiques et la croissance organique des volumes de bière s'est élevée à 0,6%, alors que le consensus des analystes tablait sur un recul.

Toujours à Amsterdam, le spécialiste néerlandais des peintures et de la chimie AkzoNobel (stable) a de son côté annoncé la scission de son activité de chimie de spécialité et l'augmentation de la rémunération de ses actionnaires pour 2017. Il a en outre fait état d'une rentabilité record au premier trimestre et dit attendre cette année, sauf événement inattendu, un résultat opérationnel supérieur de 100 millions d'euros à celui de 2016.

A Paris, Renault (+2,1%) s'illustre alors que François Provost, patron du groupe pour la région Asie, a en marge du salon automobile de Shanghai indiqué viser a minima une multiplication par 2 des ventes de la marque au losange en Chine, le premier marché mondial.

Enfin, à Londres, le spécialiste du luxe Burberry (-7,9%) accuse de son côté la plus forte baisse du Footsie 100. Il a pourtant confirmé mercredi ses prévisions pour l'exercice 2017, mais a enregistré un ralentissement plus marqué que prévu de ses ventes au quatrième trimestre à périmètre comparable.


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