Paris: en rouge, pénalisé par STMicro et Dassault Systèmes
(Zonebourse.com) - Le CAC40 a complètement inversé la vapeur au fil des heures : après avoir gagné jusqu'à 0,6% dans la matinée, l'indice parisien conclut la séance par un recul de 0,41%, à 7818 points, plombé par STMicro (-16,6%), Dassault Systèmes (-8,4%) ou encore Stellantis (-4%).
À Wall Street, le S&P 500 s'arroge 0,3% derrière le Nasdaq (+0,4%), alors que le Dow Jones recule de 0,3%.
Pas de surprise ce midi à Francfort : le conseil des gouverneurs de la BCE a décidé de maintenir inchangés ses taux d'intérêt de la facilité de dépôt, des opérations principales de refinancement et de la facilité de prêt marginal à 2,00%, 2,15% et 2,40% respectivement.
"L'inflation se situe actuellement à l'objectif de 2% à moyen terme. Les informations reçues sont globalement conformes à l'évaluation précédente des perspectives d'inflation par le conseil des gouverneurs", estime la BCE.
"L'économie a jusqu'à présent fait preuve de résilience dans l'ensemble dans un environnement mondial difficile. Cependant, l'environnement reste exceptionnellement incertain, notamment en raison des différends commerciaux", poursuit-elle.
Les portefeuilles du programme d'achats d'actifs et du programme d'achats d'urgence face à la pandémie déclinent à un rythme mesuré et prévisible, l'Eurosystème ne réinvestissant plus les remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance.
Sur le front des statistiques, le Département du Travail US annonce avoir enregistré 217 000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux États-Unis la semaine du 14 juillet, un chiffre en baisse de 4 000 par rapport à la semaine précédente.
Toujours aux États-Unis, la croissance dans le secteur privé américain accélère sensiblement en juillet, à en croire S&P Global dont l'indice PMI composite ressort à 54,6 en estimation flash pour le mois en cours, à comparer au niveau de 52,9 observé en juin.
L'indice se trouve ainsi bien conforté au-dessus du seuil fatidique des 50 qui sépare expansion et contraction de l'activité globale, selon la terminologie de l'enquête (plus il est haut au-dessus de ce seuil, plus le rythme de l'expansion est fort).
En Europe, l'indice flash PMI composite HCOB de l'activité globale dans la zone euro s'est redressé de 50,6 en juin à 51 en juillet, signalant ainsi une croissance de l'activité économique de la région pour un septième mois consécutif.
Bien que modeste, l'expansion s'est accélérée pour un deuxième mois consécutif et a affiché son rythme le plus soutenu depuis août 2024, l'activité ayant augmenté dans le secteur manufacturier comme dans celui des services en juillet.
Dans l'Hexagone, l'indice PMI flash composite HCOB de l'activité globale a affiché son plus haut niveau depuis onze mois en juillet (49,6 contre 49,2 en juin), s'étant très nettement rapproché du seuil d'expansion.
Par ailleurs, l'indicateur synthétique du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité marchands, reste stable à 96 en juillet, en deçà de sa moyenne de longue période (100) depuis avril 2024.
Sur le compartiment obligataire, les T-Bonds US se retendent de +4 pts vers 4,420%, le "30 ans" de +2,75 pts vers 3,9665. Les Bunds se retendent fortement, de +8 pts vers 2,698%, ce qui efface les gains du début de la semaine, nos OAT se retendent de +7,5 pts à 3,3620% ("spread" ramené à +70,5 pts), les BTP italiens se dégradent de +8,5 pts vers 3,5620%.
Enfin, le FOREX reste d'un calme absolu avec un euro stable face au billet vert, autour des 1,176 $.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, TotalEnergies a présenté jeudi des résultats de deuxième trimestre conformes aux attentes, mais le groupe pétrolier a annoncé que sa dette avait de nouveau augmenté en rythme séquentiel, au grand dam des investisseurs.
Le géant français de l'énergie a fait état ce matin d'un bénéfice net ajusté de 3,6 milliards de dollars sur la période allant d'avril à juin, en repli de 15% par rapport au premier trimestre, une nouvelle fois pénalisé par le recul des cours du pétrole.
BNP Paribas publie un résultat net part du groupe en baisse de 4% à 3,26 milliards d'euros au titre du deuxième trimestre 2025, reflétant un taux d'imposition plus élevé, mais un résultat d'exploitation en croissance de 2,7% à 4,36 milliards.
STMicroelectronics dévoile au titre de son deuxième trimestre 2025 un BPA ajusté (non GAAP) en chute de 84,2% en comparaison annuelle, à 0,06 dollar, et une marge d'exploitation ajustée en chute de 9,5 points à 2,1%.
Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs a vu sa marge brute se contracter de 6,6 points à 33,5% pour un chiffre d'affaires net en recul de 14,4% à 2,77 milliards de dollars, toutefois au-dessus du point médian de sa fourchette de perspectives.
Enfin, Dassault Systèmes publie un BNPA non-IFRS de 0,30 euro pour le deuxième trimestre 2025, en baisse de 1% au total mais en hausse de 4% à changes constants, avec une marge opérationnelle non-IFRS en recul de 0,6 point à 29,3%, grevée pour 0,5 point par les changes.
En ligne avec ses objectifs, son chiffre d'affaires total a progressé de 6% en non-IFRS et à changes constants à 1,52 milliard d'euros, dont un CA logiciel en croissance de 6% à 1,37 milliard, ce dernier étant composé à 80% de revenus récurrents.
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