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Teleperformance: les avis des analystes

Après la chute du titre



Teleperformance a annoncé hier qu'une réunion entre sa filiale colombienne et le ministère du Travail colombien se tiendra le mercredi 16 novembre, de façon à amorcer le dialogue avec le gouvernement récemment élu, au sujet de ses opérations en Colombie.

Le groupe français, spécialiste de l'externalisation de l'expérience client, emploie plus de 41.000 collaborateurs en Colombie.

Goldman Sachs a retiré hier le titre Teleperformance de sa liste de valeurs recommandées ("conviction list"), tout en continuant de conseiller l'achat sur la valeur.

L'analyste justifie sa décision par la perspective de l'ouverture d'une enquête sur les activités du groupe en Colombie, un élément qui devrait selon lui peser comme une épée de Damoclès sur le cours de Bourse jusqu'à sa résolution.

Goldman précise toutefois maintenir une recommandation d'achat sur le titre en raison de l'attractivité du marché de l'externalisation des services clients, un segment à forte croissance qui devrait bien résister à une éventuelle récession, souligne-t-il dans une note.

Son objectif de cours se trouve ramené de 390 à 305 euros.

Stifel maintient également sa note d'achat sur le titre avec un objectif de cours inchangé de 380 euros.

Le broker accueille favorablement les mesures prises par la direction en matière de transparence mais indique néanmoins que " d'autres initiatives sont nécessaires de la part de l'entreprise afin de rebâtir la confiance. "

Stifel ajoute qu'il faudra du temps au marché pour digérer les récents événements et que le titre est désormais " très exposé à toute controverse ESG ".

Pour rappel, le titre a été victime la semaine dernière d'un mouvement de ventes massives provoqué par l'annonce de l'ouverture d'une enquête sur l'environnement de travail dans sa filiale colombienne.

Stifel rapporte toutefois avoir constaté peu d'inquiétudes de la part des investisseurs concernant les allégations en Colombie, " les investisseurs ayant notamment à l'esprit le contexte politique du pays ".

Stifel estime néanmoins que les initiatives supplémentaires annoncées sont " nécessaires " -comme un appel avec le représentant des salariés au conseil d'administration ou une visite de site- et encourage la publication des audits réalisés.

 

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