CAC40: plafonne sous 5.500, et W-Street n'y change rien.

(CercleFinance.com) - Paris plafonne depuis 5 heures sous 5.
500 et rien ne bouge.
Wall Street rouvre comme prévu en hausse et le Nasdaq affiche +1,2%: il retrace ainsi, à 0,1% près, son record absolu des 6.641 et le S&P500 (+0,4%) égale son record à 2.570.

La publication d'un PIB américain en hausse de +3%, malgré la succession de cyclones et les incendies géants en Californie constitue une surprise de taille mais qui ne provoque pas le moindre tressaillement indiciel alors que le CAC40 se fige depuis 9H15 au sein d'un corridor 5.485/5.510.

C'est le même scénario que depuis 3 semaines, mais 100Pts plus haut.

Les opérateurs saluent l'"effet BCE" (qui a annoncé exactement ce à quoi le marché s'attendait) et ne s'étonnent pas de la non-réaction au PIB US (avec un score auquel personne ne s'attendait).

Le CAC40 (+0,9%) affiche une hausse hebdomadaire de +2,5%, la plus spectaculaire depuis "l'effet Macron" (+4%) de fin avril.

L'indice phare a effectué le trajet 5.385/5.510 en moins de 6 heures prises en continu : il a stagné durant 155 heures entre 5.350 et 5.400 et comblé son retard sur le Nasdaq et le S&P500 en moins d'une demi-séance 2,3%.

Le CAC40 Global Return pulvérise un 5ème record absolu consécutif à 14.008Pts, loin des 13.560 du précédent zénith historique du 8 mai dernier.

L'Euro-Stoxx50 ne gagne plus que 0,6% (3.658Pts) après avoir battu d'une poignée de points son record historique des 3.666 de début mai, sa hausse est maintenant ralentie par les -1,2% de Madrid (le dossier Catalan s'envenime).

Wall Street est attendu en forte hausse dans le sillage d'Amazon (+7%), Microsoft (+4%), Alphabet (+3%) et le Dow Jones devrait pulvériser de nouveau records, au-delà des 23.500.

L'indice de confiance des consommateurs du Michigan ("UMich") au titre du mois en cours sera également publié cet après-midi.

Dans l'immédiat, l'euro dévisse de -5% supplémentaires face au dollar à 1,1590. Même constant concernant le baril de Brent (-1%), qui s'échange actuellement à 59,1$.

Enfin, au chapitre des valeurs, l'action Gemalto s'envole de 10% après l'annonce, une fois n'est pas coutume, d'un chiffre d'affaires stable et légèrement meilleur que prévu au troisième trimestre. Les prévisions en termes de revenus au second semestre et de résultat annuel des activités opérationnelles ont en outre été reconduites, et Oddo et Bryan Garnier ont tous 2 relevé leur conseil.

Ipsos flambe pour sa part de 14% au lendemain de prévisions optimistes sur l'exercice.

" D'ici la fin de l'année, le chiffre d'affaires - qui a crû de 0,5% au troisième trimestre - continuera d'évoluer favorablement [...] Au quatrième trimestre comme au troisième, la croissance sera le résultat d'un effet de 'rattrapage' et de la dynamique des ventes. De son côté, la marge opérationnelle courante sera comme prévu légèrement plus élevée qu'en 2016", a indiqué la direction.

Douche glacée en revanche pour les opérateurs satellites SES et Eutelsat, dont les titres s'effondrent de respectivement -13 et -14%.

Outre une performance décevante au troisième trimestre, le premier a averti sur sa marge d'Ebitda annuelle. Le second a quant à lui annoncé hier soir viser désormais un chiffre d'affaires pour l'exercice 2017/2018 en recul entre 1 et 2% à devises et périmètre constants, contre une quasi-stabilité anticipée auparavant.



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