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CAC40: 3ème jour de stagnation, le secteur auto en soutien

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris ne va toujours nulle part pour la 3ème séance consécutive mais le CAC40 se maintient au-dessus des 7.
200, avec une petite hausse de 0,2% grâce à la hausse des équipementiers auto... dans des volumes encore une fois inférieurs à 1,2MdsE d'Euros au bout de 8 heures e transactions.
L'Euro-Stoxx50 affiche également un gain de +0,1% dans le sillage de Wall Street qui inverse la vapeur et repasse légèrement positif (+0,2% sur le Dow Jones, +0,3% sur le "S&P" et +0,6% sur le Nasdaq).

Tout le secteur auto retrouve les faveurs des investisseurs alors que l'équipementier suédois Autoliv (leader mondial des airbags et des ceintures de sécurité) annonce qu'il va continuer d'appliquer des augmentations de tarifs à ses clients constructeurs.
Mais il annonce aussi la suppression de 8.000 emplois (11% de ses effectifs) dans le monde pour réduire ses coûts: s'agit-il du coup d'envoi d'une vague de licenciements qui améliorerait la rentabilité du secteur ?

Côté statistiques, les chiffres hebdo du chômage aux US sont plutôt surprenants mais ils doivent être "retraités" : le nombre d'inscriptions aux allocations a bondi de +28 000 lors de la semaine du 29 mai, s'établissant à 261 000 contre 233 000 la semaine précédente (chiffre révisé par rapport à 232 000), selon le Département du Travail.

Il s'agit du nombre de nouvelles inscriptions hebdomadaires le plus important depuis la semaine du 30 octobre 2021, semaine qui avait vu 264 000 nouvelles demandes d'inscription, précise le rapport.

Par ailleurs, la moyenne mobile sur quatre semaines - considérée comme un meilleur indicateur de la tendance de fond du marché de l'emploi - laisse apparaître une hausse du nombre d'inscriptions de 7500 d'une semaine à l'autre, à 237 250.
Mais en réalité, il s'agit de chiffres "retraités" (correction méthodologique) qui ne valide peut être pas une dégradation du marché du travail.

Peu de réactions sur l'obligataire et c'est même une légère embellie qui s'installe (après la mauvaise fin de journée observée mercredi, après que la Banque du Canada ait relevé par surprise son taux directeur de 4,50 à 4,75%.

Dans son communiqué, l'autorité centrale a justifié sa décision par la persistance d'une forte inflation sous-jacente.

"La grande question qui se pose désormais est de savoir si la Fed va lui emboîter le pas en procédant à une nouvelle hausse mercredi prochain ou si elle va laisser ses taux inchangés après dix relèvements d'affilée", s'interroge Jim Reid, stratège chez Deutsche Bank.

Le rendement des emprunts d'Etat avait intégré hier le risque de durcissement des politiques monétaires des grandes banques centrales jusqu'au milieu de l'été.
Les obligations du Trésor américain à 10 ans retombent un peu, de 3,783% vers 3,75%.
La tendance est la même en Europe où le dix ans allemand reflue de -3Pts vers 2,413%, alors que l'OAT française de même échéance reflue de 3,5Pts vers 2,9640%.
Dans la zone euro, l'économie s'est légèrement contractée au premier trimestre, montrent des chiffres du produit intérieur brut publiés jeudi par Eurostat. Au cours des trois premiers mois de l'année, le PIB corrigé des variations saisonnières a diminué de 0,1% dans la région, selon une estimation de l'office statistique de l'Union européenne.

Sur le marché des changes, l'euro poursuit son redressement (+0,7%) face au dollar, autour de 1,0772$, les cambistes s'attendant à ce que la politique agressive conduite par la BCE continue de soutenir la devise européenne.

Du côté de l'énergie, les cours du pétrole se tassent, la décision de l'Arabie Saoudite de réduire sa production à partir de juillet n'ayant pas vraiment permis d'endiguer réellement la chute des prix du baril.

Le cours du baril de pétrole brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,4% sous 72,3 dollars et celui du Brent lâche plus de 0,3% pour repasser sous 76,6$.

"Ce phénomène de baisse des prix du pétrole, alors que la production continue de se tasser, pourrait à un moment soulever des craintes sur la demande mondiale et donc sur la solidité de l'économie", estime Vincent Boy, analyste marchés chez IG France, dans son dernier point hebdo.


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