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CAC40: un pullback de -4% réduit le gain hebdo à +7%

(CercleFinance.com) - Après une envolée de +24% en une semaine, il n'est guère surprenant d'assister à une phase de digestion de ce rallye haussier sans précédent.

La Bourse de Paris rechute de -4%, un score comparable à celui de Wall Street qui a rouvert sur une tonalité "rouge vif" (le S&P500 décroche de -3,6%), au lendemain d'une nouvelle séance de forte progression à New York.

Le CAC 40 affiche même jusqu'à -4,5%, revenant sur les 4.339 points, l'Euro-Stoxx50 lâche -4,3% à 2.727: le bilan hebdo demeure positif mais se retrouve amputé d'environ 40%, à +7% en moyenne.

"La descente a été forte et rapide, historiquement violente, le redressement ne devrait pas être de la même teneur même si l'intensité lui ressemble après avoir touché le seuil d'inversion de long terme des 3.750 points. Techniquement et à court terme, l'indice devrait temporiser ou pour le moins se stabiliser après cette rapide séquence de rattrapage, la zone intermédiaire des 4.545/4.500 points serait idéale", analysent ce matin les équipes de Kiplink.

Rappelons que Wall Street s'est envolée de plus de 6% hier soir, portant ses gains sur les trois derniers jours à plus de 21%. C'est la performance la plus spectaculaire pour la place de marché depuis 1931. Les investisseurs semblent en effet placer beaucoup d'espoirs dans l'efficacité du plan de relance de 2.000 milliards de dollars adopté par le Sénat américain dans la nuit de mercredi à jeudi.

Du côté des statistiques du jour, début mars, la confiance des ménages dans la situation économique en France diminue légèrement, au vu de l'indicateur synthétique qui perd un point à 103, l'Insee précisant toutefois que l'enquête a été menée essentiellement avant la mise en place du confinement.

Dans le détail, la proportion de ménages estimant qu'il est opportun de faire des achats importants diminue nettement par rapport au mois précédent : le solde correspondant perd sept points et bascule en dessous de sa moyenne de longue période. Le solde d'opinion sur le niveau de vie futur en France chute de dix points et les craintes des ménages concernant l'évolution du chômage augmentent très fortement (avant même l'annonce de la période de confinement), le solde correspondant augmentant de 22 points.

Aux États-Unis, les investisseurs ont pris connaissance des revenus et dépenses des ménages, ainsi que de l'indicateur de confiance des consommateurs du Michigan... qui sont des indicateurs retardés et n'ont plus qu'une valeur anecdotique.
Les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,2% en rythme séquentiel le mois dernier, selon le Département du Commerce, là où les économistes anticipaient en moyenne une croissance de 0,3%.

De leur côté, les revenus des ménages ont progressé de 0,6% en février, alors que le consensus de marché n'en attendait qu'une progression de 0,4%. En janvier, les dépenses et revenus avaient aussi augmenté de 0,2% et de 0,6% respectivement.
L'estimation finale du moral des ménages "U-Mich" du mois de mars ressort à 89,1 (contre 90 en seconde estimation), l'enquête a été réalisée avant le "lockdown" et reflétait déjà la plus forte dégradation jamais observée depuis octobre 2008.
La prochaine enquête "U-Mich" attendue mi-avril pourrait être absolument déprimante.

Dans l'actualité des valeurs, les foncière subissent un retour de la pression baissière, Gecina chute par exemple de -9%, Unibail de -8%, Klépierre de -7%.

Safran (-3%) annonce une série de mesures pour s'adapter à la crise actuelle, dont un retrait de ses objectifs 2020, l'annulation de la proposition de versement du dividende 2019 pour un milliard d'euros et une nouvelle ligne de crédit de trois milliards.

En raison de la crise mondiale, Faurecia (-8%) prévient que ses objectifs financiers annuels 2020 ne sont plus valides, et qu'il présentera de nouveaux objectifs dès que les perspectives macro-économiques pour le reste de l'année offriront une visibilité suffisante.

Face à la progression continue de l'épidémie de Covid-19, Bic (-10%) annonce que son conseil d'administration a décidé d'ajuster la politique d'allocation du capital pour 2020, avec notamment une suspension du programme de rachat d'actions jusqu'à nouvel ordre. Le fabricant d'articles de papeteries, briquets et rasoirs a aussi décidé de réduire le dividende proposé pour 2019 à 2,45 euros par action, contre 3,45 euros initialement proposé. Le dividende sera voté lors de l'assemblée générale du 20 mai.

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