Paris: gain de +2% hebdo, nouveau record sur Bonos espagnols

(CercleFinance.com) - Le CAC40 a bien failli terminer la séance à l'équilibre mais l'annonce de l'échec des pourparlers sur le Brexit entre Theresa May et le chef de l'opposition Jeremy Corbyn (pas de compromis sur le maintient de l'UK dans l'union douanière européenne) a tempéré l'optimisme des acheteurs.


Le CAC40 consolide donc mais sans intensité, de -0,18% à 5.438, ce qui constitue cependant une issue positive puisque l'indice tutoyait 5.400 en début d'après-midi.

Cela se passe bien mieux que prévu à Wall Street, les pertes initiales sont intégralement effacées à mi-séance, le Dow Jones grappille entre 0,1 ou 0,2%, le S&P500 est stable (contre -0,8% à l'ouverture) et le Nasdaq s'effrite encore de -0,2 à -0,3%.
Peut-être la forte hausse surprise (+5Pts d'un coup vers 102) de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan y est pour quelque chose.

Anticipé en hausse vers 99 après de 97 en avril (ce niveau correspond à sa moyenne depuis l'investiture de Donald Trump), l'Umich sort de 28 mois de stagnation entre 95 et 100.

Les marchés ont faiblement réagi au communiqué de la Maison Blanche qui confirme officiellement le report des sanctions douanières à l'encontre du secteur automobile européen pour une durée de 6 mois: un simple report et Donald Trump continue d'invoquer des enjeux de "sécurité nationale" (à quoi fait-il allusion ?).

L'Euro-Stoxx50 se reprend également et repasse au-dessus des 3.400 (soit environ -0,4% à 3.425).

Ce repli n'a pas grand chose à voir avec le taux d'inflation annuel de la zone euro pour le mois d'avril avril calculé par Eurostat : le chiffre définitif confirme en effet l'estimation préliminaire qui était de +0,3% en séquentiel, à +1,7% contre +1,4% en mars (le taux dans l'Union européenne passe de +1,6% à 1,9% en avril).

L'INSEE a de son côté revu à la hausse -à +1,7%- le niveau de croissance pour la France en 2018, un peu mieux que les +1,6% initiaux mais loin des +2,3% de 2017.

Du côté des changes, le Dollar se raffermit légèrement face à l'euro, +0,1% vers 1,160. Le Brent consolide de -0,8% vers 73$ à Londres, le WTI reste stable (-0,1%) vers 63$ à New York.
Notons en Europe une nouvelle détente sur les marchés obligataires, avec des Bunds 2029 affichant jusqu'à -0,12%, et surtout, des "bonos" espagnols établissant bun nouveau record à 0,85% en séance, 0,88% en clôture (plancher historique de fin septembre 2016 égalé).

Dans l'actualité des valeurs, le secteur automobile reste sous pression (sanctions retardées, le principe demeure) et Valéo lâche -1,7%, Michelin et Faurecia -1,2%).

Viel & Cie annonce ce vendredi, au titre du premier trimestre 2019, un chiffre d'affaires consolidé de ses filiales opérationnelles de 219,7 millions d'euros, en hausse de 6,4% par rapport à la même période en 2018.

Vinci Energies annonce ce jeudi que sa filiale suédoise Eitech a signé un contrat avec le consortium NCC Sverige AB et Wayss & Freytag Ingenieurbau AG, portant sur l'ensemble des installations techniques du projet de la gare de Korsvägen, à Göteborg.

Vallourec finit en tête du SBF 120, avec +8,5% après avoir annoncé hier un chiffre d'affaires de 1 025 millions d'euros au premier trimestre 2019, en croissance de de 19 % par rapport au premier trimestre 2018 (+17% à taux de change constants). Le résultat net, part du Groupe est une perte de 90 millions d'euros, contre une perte de 170 millions d'euros au 1er trimestre 2018.
Le patron du groupe estime que Vallourec est en pleine "remontada" et dispose d'un gros potentiel d'appréciation.

A noter la confirmation d'un épisode correctif sur les crypto-actifs avec des écarts allant de -9% à -11% sur le Bitcoin, Ripple ou Ethereum, ce qui n'est pas excessif après une multiplication par 2,5 des cours depuis le début de l'année.


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