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Wall Street : échéance de janvier terminée en beauté

(CercleFinance.com) - Cette dernière journée de la semaine précédait un weekend prolongé aux Etats-Unis : la séance des "trois sorcières" de ce 18 janvier a renoué avec l'heureuse tradition qui consiste à conclure une échéance mensuelle en beauté.


Ce qui est plus facile lorsque la tendance fut haussière de façon quasi univoque durant les quatre semaines précédentes, à l'exception de ce fameux lundi 24 décembre qui marquait justement l'entame du mois de janvier... de la pire des façons imaginables.
Mais ce fut l'équivalent d'une séance de capitulation qui ne fut suivie d'aucune réplique baissière, et les hausses se sont enchaînées depuis le 2 janvier.
Les indices américains ont réalisé un quasi sans faute cette semaine, avec quatre hausses consécutives, concluant une série de neuf hausses sur 11 séances.

Une séquence comme on n'en avait plus observé depuis juin 2018 et conclue en beauté par l'indice Dow Jones qui s'est adjugé +1,4% à 24.706 points (soit +3% sur la semaine).
Le S&P-500 a pris 1,3%, à 2.671 points et a engrangé +2,9% sur la semaine, le Nasdaq Composite +1,03%, à 7.157 points (soit +2,7% en hebdomadaire).
Avec déjà plus de 6,5% de hausse depuis le 1er janvier, le S&P500 réalise sa meilleure performance mensuelle depuis le mois de mars 2016, et le Dow Jones -avec +5,9%- tout simplement sa meilleure entame d'année depuis.... 1987, et cela peut presque sembler modeste en regard des +7,9% du Nasdaq (en 12 séances seulement).

Le rallye haussier s'est accéléré alors que les autorités commerciales chinoises ont fait savoir qu'elles proposeraient à Washington un plan sur cinq ans visant à accroître les importations chinoises de +1.000 milliards de dollars (d'ici 2024, soit environ 200 milliards par an).

C'était la seconde "bonne nouvelle du jour" puisque Steven Mnuchin se prononcerait en faveur d'une réduction des droits de douanes sur des produits chinois, une rumeur démentie par son propre Département du Trésor, mais Wall Street estime qu'il n'y a pas de fumée sans feu, à 12 jours du déplacement de Liu He, le vice-premier ministre chinois en charge des questions économiques, et probablement le second personnage le plus important de l'Empire du Milieu derrière Xi Jinping.

S'agissant des statistiques du jour, il y a eu du bon et du moins bon.

Du bon avec la production industrielle américaine qui rassure avec une hausse de +0,3% en décembre après +0,4% en novembre (chiffre révisé d'une estimation initiale de +0,6%, selon la Réserve fédérale).

De son côté, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine est ressorti en hausse de 0,1 point à 78,7% le mois dernier, légèrement au-dessus du taux de 78,6% qui était attendu par les économistes en moyenne.

Du beaucoup moins bon aussi -et signal d'alerte- avec le plongeon du baromètre mensuel du "sentiment des consommateurs" de l'université du Michigan qui dévisse de 98,3 vers 90,7 alors que le consensus tablait sur une légère dégradation de -2 points vers 96,4.

Mais Wall Street choisit le verre à moitié plein et juge que les deux chiffres de l'après-midi s'équilibrent, d'où la poursuite du rallye amorcé le 24 décembre.

Parmi les valeurs les plus activement ramassées, on notait Micron +5,6%, Nvidia +3,4%, Fastenal et Align Techno +3,5%, Fiserv +4,5%, AMD +2,6%, Cisco +1,9%, MSFT +1,5%.
Facebook gagnait +1,2% alors que selon le Washington Post les autorités fédérales américaines pourraient lui infliger une lourde amende pour non-respect de ses engagements en matière de protection des données personnelles des utilisateurs

Le géant des services pétroliers Schlumberger s'envolait de +8,1%, dopé par des résultats supérieurs aux attentes.
A l'inverse, Netflix subissait des prises de bénéfices (-4%) au lendemain de l'annonce d'une forte croissance des abonnements dans le monde au quatrième trimestre 2018, et 72 heures après l'annonce d'une forte hausse de ses tarifs qui avait fait bondir le titre de +7%.
Tesla plongeait de -13% après l'annonce d'une réduction de -7% de ses effectifs, soit environ 3.000 salariés licenciés... peut-être pour s'adapter à une demande moins forte que prévu.

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