Europe: la déprime prévaut après le PIB américain

(CercleFinance.com) - La déprime prévaut toujours sur les places européennes cet après-midi (-1,5% à Paris, -1% à Francfort et à Londres), à la suite d'un ralentissement de la croissance américaine qui traduit l'effet des tensions commerciales.


Le PIB des Etats-Unis a progressé de 3,5% en rythme annuel au troisième trimestre 2018, selon une toute première estimation du Département du Commerce, là où les économistes anticipaient en moyenne 3,3%.

La croissance a donc ralenti un peu moins que prévu, par rapport à 4,2% observé au deuxième trimestre, ralentissement qui reflète une baisse des exportations et une décélération de l'investissement fixe non résidentiel.

"Un violent recul des exportations pourrait inquiéter les investisseurs sur les conséquences de la dégradation de l'environnement international sur l'activité économique aux Etats-Unis", prévenait ce matin Aurel BGC.

"Cette croissance soutient le scénario de nouvelles hausses de taux", note Commerzbank, ajoutant que "comme les impulsions monétaires et fiscales s'estompent, la croissance devrait ralentir quelque peu en 2019".

Dans l'actualité des valeurs, Eni grappille 0,7% et surperforme la tendance à Milan avec une multiplication par six du profit net ajusté de la compagnie pétro-gazière italienne au titre du trimestre écoulé.

Electrolux s'affiche en baisse de 3,1% à Stockholm, après la publication de résultats trimestriels décevants, la marge de fabricant d'électroménager étant ainsi tombée à 5,8% contre 6,8% un an auparavant.

A la Bourse de Paris, les opérateurs acclament la publication à fin septembre d'Altran (+16,4%), à l'inverse de celles de Valeo (-19,6%), de Seb (-10,6%), d'Ipsos (-9,5%), et dans une moindre mesure de Total (-3,4%).

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