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Paris: perd la moitié de ses gains, la faute à Wall Street

(CercleFinance.com) - Paris vient de reperdre la moitié de ses gains en l'espace de 90 minutes alors que le CAC40 n'affiche plus que +0,7% vers 5.
000 contre +1,5% (vers 5.040) vers 15H.

La faute en revient à Wall Street où les indices qui avaient rouvert en hausse de +0,3% ont radicalement inversé la vapeur : le S&P500 lâche plus de 0,5% et le Nasdaq -0,8%.

L'Euro-Stoxx50 ne gagne plus que 0,5% à 3.155 (alors que Milan cède -0,8%), et Londres retombe sous le seuil des "7.000".

Le rebond des places européennes est une réaction technique assez classique après cinq séances consécutives de baisse et -4% en moins d'une semaine !

Les analystes techniques font toutefois valoir que concernant le CAC40, la zone des 4.950 points constituait un objectif majeur depuis la cassure des 5.250 points. Conséquence, selon eux, l'essentiel du potentiel de repli a été consommé et qu'un rebond peut désormais s'enclencher.

"Tant qu'il n'y aura pas d'éclaircie sur les fronts du Brexit, de l'Italie ou de la croissance mondiale, on peut anticiper que le CAC 40 évolue durablement sous les 5.000 points", estimait cependant ce matin Saxo Banque.

Du côté des statistiques du jour, l'ISM des "services" américain évolue pour une fois à la hausse (+1,2Pt à 54,7) comme l'estimation "flash" d'IHS Markit (55,9 contre 55,6, après que les 2 jauges aient complètement divergé le mois précédent, celle de l'institution allemande ne prenant pas en compte "l'effet cyclone" en septembre.
Ces bons chiffres n'inspirent manifestement les investisseurs à Wall Street

En ce qui concerne le vieux continent, IHS Markit indique que l'indice PMI "composite" pour la zone euro se replie de 54,1 en septembre à 52,7 en octobre, affichant ainsi son plus bas niveau depuis septembre 2016.

Ces dernières données mettent ainsi en évidence la plus faible croissance de la zone depuis plus de deux ans, le ralentissement économique engendré par la faiblesse des exportations continuant de s'étendre de l'industrie manufacturière au secteur des services.

Pas de quoi se rassurer avec le PMI manufacturier allemand, en repli à 52,3 (contre 53,7 le mois dernier), ni le PMI des services à 53,6 (contre 55,9)... et le "composite" chute de 55 en septembre vers 52,7.

Les nouvelles ne sont guère meilleures du côté du climat conjoncturel dans l'industrie française. Selon les chefs d'entreprise interrogés par l'Insee en octobre, celui-ci se dégrade de nouveau au vu de son indicateur synthétique qui perd encore trois points à 104, niveau toutefois au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

Le solde d'opinion des industriels français sur leur activité passée diminue de nouveau, beaucoup plus nettement en octobre qu'en septembre. Celui sur leurs perspectives personnelles de production est quasi stable, après avoir fortement baissé en septembre.

Malgré tout, l'optimisme des chefs d'entreprise quant aux perspectives générales d'activité du secteur perdure. Concernant l'emploi, les soldes d'opinion sur l'évolution passée et prévue des effectifs baissent légèrement.

La banque centrale suédoise maintenu mercredi son taux repo inchangé à -0,50% mais avertit qu'une première hausse des taux depuis plus de sept ans pourrait intervenir soit en décembre soit en février

Du côté des changes, l'euro s'affiche en net repli 1,1410 dollar (-0,6%) et menace d'enfoncer ses planchers annuels. Le Brent qui avait plongé de -4% la veille récupère modestement +0,5% à 76,5$ à Londres.

Sur le plan microéconomique, Kering (+8%) a rassuré les analystes avec une croissance de +27% de son C.A et de +35% pour sa filiale Gucci.

STMicroelectronics signe inversement la plus forte baisse du SBF 120 avec -8%.

Le groupe a publié des résultats trimestriels en progression (résultat net en hausse de 56,7% en variation annuelle, marge d'exploitation en amélioration de 270 points de base, chiffre d'affaires net en hausse de 18,1% en variation annuelle et de 11,2% en variation séquentielle...). Mais les opérateurs sanctionnent manifestement des prévisions de marge brute décevantes sur la fin de l'année pour le fabricant de semi-conducteurs.

À l'inverse, BIC gagne +6% à 82E. Le groupe a publié au titre des neuf premiers mois de l'année un résultat net part du groupe de 127,6 millions d'euros, en baisse de 31,5%, et une marge d'exploitation normalisée de 18,4%, en recul de 1,1 point. Le chiffre d'affaires du fournisseur de papeterie, briquets et rasoirs jetables s'est établi à 1.436,8 millions d'euros, en baisse de 6,9% en publié et en hausse de 0,3% à base comparable.

Sur l'ensemble de 2018, Bic prévoit une progression du chiffre d'affaires comprise entre 1% et 3% à base comparable, ainsi qu'une marge d'exploitation normalisée comprise entre 17% et 18%.

En normes IAS 18 non-IFRS, Dassault Systèmes (-0,2%) a publié au titre du troisième trimestre un BNPA dilué de 0,71 euro, en hausse de 11% à taux de change constants, et une marge opérationnelle en retrait de 1,1 point à 30,9%, mais en ligne avec l'objectif du groupe. À 831,7 millions d'euros, le chiffre d'affaires non-IFRS de l'éditeur de logiciels s'est accru de 10% en données brutes comme à taux de changes constants.

Maurel & Prom annonce un chiffre d'affaires des neuf premiers mois de 2018 de 342 millions de dollars, en augmentation de 19% par rapport à la même période en 2017, soutenu par la poursuite de la hausse des prix du brut.

Rassuré par plusieurs lancements prévus par sa division Atari Games, le groupe Atari annonce ce matin confirmer son objectif de croissance rentable sur l'exercice en cours, qui se terminera le 31 mars prochain. Le titre est en hausse : +3%.

Le groupe Vinci (+5%) surfe sur la publication hier soir de ses revenus du troisième trimestre.

Le groupe a confirmé ses ambitions annuelles, à savoir des hausses à la fois de son chiffre d'affaires, de son résultat opérationnel et de son résultat net.

Ainsi, sur la période juin-septembre, le chiffre d'affaires s'est affiché en hausse de +9,5% (+4,3% en comparable), passant de 10,67 milliards à 11,682 milliards d'euros.

Publié hier soir, le chiffre d'affaires ajusté de Safran (+5,5%) s'établit à 5 348 ME pour le 3e trimestre 2018, en croissance de 45,4 % sur une base publiée comprenant 1 200 ME de contribution de Zodiac Aerospace. Sur une base organique, le chiffre d'affaires ajusté augmente de 11,4 %.

Credit suisse reste neutre sur Michelin mais les analystes ont abaissé leur objectif de 114E à 96E (- 15,8%) alors que le groupe a réduit "significativement" ses prévisions de croissance des volumes pour les marchés dits SR1 (les pneus pour véhicules de tourisme) et SR2 (camions), et "modérément" pour le SR3 (les pneus de spécialités, miniers et aéronautiques par exemple).

En cause : "un net ralentissement des marchés mondiaux, notamment de la Chine et de l'Europe" qui est survenu à la fin du T3 et au début du T4, commente Credit suisse.

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