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Paris: une non-séance, durant un non-match, 0,99MdsE échangé

(CercleFinance.com) - Tout semble s'être arrêté dès 15H55 (à l'heure des hymnes du match France/Danemark).

S'en sont suivies les 2 heures les plus creuses en terme de volume de l'année 2018, sur la séance, il ne s'est échangé que 995MnsE, et moins de 780MnsE à 17H29.
Plus aucun échange entre 16H et 17H35, plus aucune contrepartie: le CAC40 qui était reste figé autour de 5.300Pts depuis l'ouverture a reperdu ses maigres gains pour finir à -0,05%, un comportement guère rassurant au lendemain d'une correction de -1,9%.

Le marché parisien aligne donc une 7ème séance de baisse sur une série de huit, une contre-performance qui a fait la différence en terme de "directionnel" puisque, après la cassure des 5.400 points, l'indice entame un scénario de correction, confirmé par l'enfoncement du palier des 5.300 points (5.281 en clôture ce mardi).

Les analystes techniques estiment que le CAC a désormais les 5260 points en ligne de mire, voire le "gap" des 5163 points remontant au 4 avril dernie

La réouverture de Wall Street et la légère progression des indices US (de +0,4%, de façon homogène vers 17H30) qui s'est matérialisée n'a pas réveillé les opérateurs, ni provoqué aucune évolution positive des scores.
A mi-séance, les gains s'étoffent (+0,5% pour le S&P500 et le Dow Jones) et plus nettement pour le Nasdaq (+0,8%, la hausse a doublé en 2H).

L'Euro-Stoxx50 finit inchangé à 3.368Pts, alors que Francfort aligne une nouvelle séance de repli (-0,3%).

La chute de 2% de Wall Street a par ailleurs envoyé un signal particulièrement négatif hier, les marchés américains ayant subi leur seconde plus lourde correction du second trimestre, le Dow Jones testant sa MM200, un soutien technique important testé pour la dernière fois le 24 juin 2016 (au lendemain du "Brexit").

"À défaut de statistiques majeures pour détourner l'attention des investisseurs, la question de la guerre commerciale reste toujours au coeur des préoccupations au fur à mesure qu'approche la date du 6 juillet qui marquera la mise en oeuvre de nouveaux droits de douane majorés entre la Chine et les États-Unis", prévient ce matin Saxo Banque.

"Parallèlement à cela, la Chine semble être prête à soutenir son économie mais aussi la conjoncture mondiale en assouplissant pour la troisième fois depuis le début de l'année sa politique monétaire.
En effet, la veille de la mise en place des droits de douane majorés, la Chine va déverser plus de liquidité dans l'économie afin d'aider les PME et les ETI via l'abaissement du taux de réserves obligatoires des banques.
Cette mesure permettra au moins d'atténuer en partie les retombées néfastes du protectionnisme mais annonce certainement d'autres décisions du même ordre par les autorités chinoises dans les semaines et les mois à venir."

Parmi les indicateurs au programme du jour : l'enquête mensuelle du Conference Board (confiance du consommateur américain) s'est inscrite en légère baisse à 126,4 en juin (contre 127,1 attendu, après 128,8 en mai) et l'autre "chiffre du jour", c'était l'indice national S&P/Case-Shiller des prix de l'immobilier: il progresse de 0,3% en données CVS en avril et de 6,4% en taux annualisé.

Du coté des changes, l'euro perd encore du terrain (-0,3%), à 1,1660 dollar. Le pétrole est le seul à apporter un peu d'animation: il grimpe de +2% vers 70,2$ sur le NYMEX alors que Donald Trump appelle les pays occidentaux au boycott du brut iranien.

S'agissant des valeurs, la lanterne rouge du SBF-120, Elior Group, dévisse sous les 13E (-9% à 12,9E). Le groupe a indiqué qu'il visait, pour la période 2019-2021, une croissance organique supérieure à 3% par an en moyenne, une croissance de l'Ebita ajusté deux fois supérieure à celle de la croissance organique, et un free cash flow (FCF) opérationnel cumulé de 750 millions d'euros.

Après une stabilisation de la marge d'Ebita et des investissements la première année, le levier opérationnel et la réduction des investissements produiraient progressivement leurs effets sur la marge d'Ebita, la génération de FCF opérationnel et la conversion de cash.

L'action Ingenico s'adjuge symétriquement plus de 5,8%, alors que selon l'agence de presse Bloomberg, des sociétés de private equity auraient l'intention de racheter le groupe français de monétique.

Parmi les acteurs qui seraient intéressés par Ingenico, capitalisant à cette heure environ cinq milliards d'euros, Bloomberg cite CVC Capital Partners, Hellman & Friedman, Bain Capital, "et des concurrents parmi les 'fintechs'".

Eiffage a annoncé ce matin qu'il était le candidat pressenti par la mairie de Reims pour remporter la concession d'une salle événementielle et rénover le centre de congrès. L'affaire, qui associerait le groupe de BTP et de concessions à GL Events notamment, porterait sur "la conception, la construction, le financement et l'exploitation" de ladite salle, sans oublier "la rénovation et l'exploitation du parc des expositions et du centre des congrès." L'éventuel contrat est chiffré à plus de 75 millions d'euros sur une durée de 25 ans.


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