Marché: début de semaine dans la déprime

(CercleFinance.com) - Les Bourses européennes commencent la semaine dans une certaine déprime (-1,6% à Francfort et à Londres, -0,9% à Paris), les tensions sur le commerce international continuant d'angoisser les investisseurs.


"Le monde se rapproche d'un sérieux conflit commercial. Récemment, l'administration Trump est passée de simples rodomontades à une véritable surenchère concernant les tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine", souligne-t-on chez DWS.

"Le Président Trump a menacé d'imposer des taxes sur les voitures importées d'Europe et prévoit maintenant de limiter les investissements chinois dans les secteurs sensibles aux Etats-Unis", précise de son côté ADS Securities.

Dans ce contexte, l'indice Ifo du sentiment des milieux d'affaires allemands s'est replié de 0,5 point à 101,8 au mois de juin, conformément à ce que le consensus anticipait, baisse tirée par leur perception des conditions actuelles.

De nombreuses autres données sont attendues en cette dernière semaine du mois, dont la dernière estimation de la croissance des PIB américain et britannique au premier trimestre, ainsi que celle de l'inflation dans la zone euro.

Menacés par les propos du Président américain, les constructeurs automobiles du vieux continent font grise mine, à l'image de Daimler (-2,3%), BMW (-1,7%), Volkswagen (-2,1%) à Francfort, ou encore Renault (-2,5% à Paris).

Dans l'actualité des valeurs, AstraZeneca parvient à surnager dans le vert à Londres, avec un gain de 0,2%, aidé par un relèvement d'objectif de cours chez UBS de 4.550 à 5.600 pence sur le laboratoire pharmaceutique.

A Copenhague, le brasseur Carlsberg gagne 0,5% avec une note de Bryan Garnier qui relève sa recommandation de "vente" à "neutre", alors que le joaillier Pandora recule de 1,8%, pénalisé par une réduction d'objectif de cours chez Morgan Stanley.

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