Wall Street: impulsion baissière contenue, repli des banques

(CercleFinance.com) - Wall Street a très vite embrayé à la baisse dans le sillage des places européennes, affichant un repli de -1,6% comparable à celui de l'E-Stoxx50 Mais dès 17H30, les jeux étaient faits et les écarts se sont stabilisés, bien que le compartiment bancaire ait continué à s'enfoncer jusqu'en clôture.


Au final, le Dow Jones Industrial chute de -1,58% (il a cédé jusqu'à -500Pts avant de rebondir à mi-séance), le S&P500 de -1,16% et le Nasdaq se montre une fois encore le plus résilient avec un repli limité de -0,5%.

La thématique italienne a monopolisé les débats, à tous les niveaux et le stress qui en découle se traduit notamment par une envolée du "VIX" de +38% vers 18,2 (4ème mouvement de plus de 30% en 3 mois pour le VIX contre 3 pour l'ensemble de l'année 2017).

Le marché obligataire a joué son rôle de refuge et le rendement du "10 ans" s'est contracté de -15Pts vers 2,785%.
Mais la courbe de taux US ressort encore plus aplatie qu'à la veille du weekend puisque le "1 ans" se détend de -8Pts à 2,175% et le "6 mois" de seulement -4Pts à 2,042% ("spread" se contracte de 85 à 75Pts).

C'est une configuration structurellement défavorable pour les marges des banques US... mais le "fait du jour" demeure le coup de tabac sur leurs consoeurs européennes, dont le profil apparaît chaque jour un peu plus risqué dès lors qu'elles détiennent de la dette italienne.

L'indice sectoriel a plongé de -3,4% dégringolant de 3,37% dans le sillage de Morgan Stanley -5,8%, Regions Financial -4,7%, Citigroup et Bank of America -4%, et le N°1 Morgan Stanley chute de -4,3%.

Le Nasdaq a bien mieux résisté grâce à Applied materials +2,4%, Micron +2,1%, Tesla +1,8%, ce qui a contrebalancé les replis d'ASML -2,8%, Biomarin -2,2%, Qualcomm: -1,9%.

Le dossier italien a éclipsé les bons chiffres de la confiance des consommateurs américains: le baromètre du Conf'Board grimpe de 125,6 vers 128 (anticipations), au plus haut depuis le début du 21ème siècle (bulle des "dot.com").

Le sous-indice de la "situation présente" grimpe également, de 157,5 vers 161,7, un plus haut depuis 17 ans et demi (fin 2000).

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