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Wall Street: séance en 'V', rebond difficilement explicable

(CercleFinance.com) - Wall Street revient de loin, et en particulier le Dow Jones qui a perdu jusqu'à -350Pts (-1,4%) et qui termine in extremis dans le vert (+0,02%), à l'issue d'une séance en "V".

Les S&P500 et le Nasdaq s'effritent de -0,2%, là encore, un moindre mal après un repli de -1,4% à la mi-séance.

Le scénario de la séance est difficile à décrypter: les opérateurs se disaient inquiets de relations commerciales sino-américaines, du contexte géopolitique, du risque de ralentissement économique.
Quelques heures plus tard, les mêmes célèbrent les bons trimestriels (dopés à la "tax reform") et un ton plutôt accommodant de la FED dans son communiqué final mercredi soir.
L'autre explication du rebond est de nature plus "technique" puisque le Dow Jones est venu tutoyer la MM200... qui a été efficacement défendue.

En ce qui concerne les nombreux chiffres du jour, il y a du bon et du moins bon, comme par exemple l'indice ISM des services (activité du secteur tertiaire) qui chute de -2Pts, de 58,8 vers 56,8, c'est à dire bien en deçà des 58 attendus (assez curieusement, l'ISM Markit -qui évalue le même univers des "services" ressort en légère hausse à 56,4 contre 56 en mars).

Plus tôt, à 14H30, les opérateurs n'avaient manifesté aucune satisfaction à la lecture d'une contraction de -15% du déficit commercial US en février, de pratiquement 58Mds$ vers 49Mds$ (le ralentissement des importations en février est traditionnel car la Chine se met quasiment à l'arrêt pour la "golden week" de célébration du Nouvel An).

Wall Street aurait pu se rassurer avec le chômage en données hebdomadaires qui demeure proche des planchers historiques (+2.000 à 211.000) tandis que la moyenne sur 4 semaines recule de 7.750 à 221.500.

Les opérateurs s'alarment peut-être de la hausse de +2,1% du nombre d'heures travaillées, ce qui a entraîné une hausse de +2,7% du coût unitaire du travail en avril.
Les oiseaux de mauvais augure soulignent que lorsque le chômage était tombé au plus bas en 1969, l'année suivante, une récession avait commencé outre-Atlantique.
Une telle baisse du chômage et des revendications est en effet symptomatique d'une économie en fin de cycle", analyse le bureau d'études.

Autre déception, la productivité ressort en hausse de seulement +0,7% au 1er trimestre, du fait de ce qui précède.

Sur le marché obligataire, les taux directeurs ont reflué (aversion au risque) le rendement des T-Bonds 2028 s'est détendu de -2Pts à 2,945%, et celui du "30 ans" également, à 3,125%.

La stabilité du Dow Jones est assez bien résumée par les antagonismes suivants: Boeing +2% et Cisco +1,3% face à Nike -2% et general Electric -1,8%

Même scénario au sein du Nasdaq, plombé par Tesla -5,6%, Biogen -2,8%, Express Scripts -2,5%, Activision -2,3%, Netease -2,1% mais soutenu par
Nvidia +3%, Paypal +2,4%, Gilead -2,5% Incyte et Adobe +2,2%, Micron +1,8%

De belles hausse du côté des producteurs de pétrole avec Marathon +6,2%, Nr Energy +6,1%,

Peu après la clôture, le titre Fluor plongeait de -11% après avoir abaissé ses prévisions pour 2018 : la moindre déception, même minime est lourdement sanctionnée.

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