Pétrole: peu de mouvements avant les chiffres américains

(CercleFinance.com) - Jeudi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en février grappillait 0,3% à 66,6 dollars, le WTI américain de même livraison le suivant de 0,2% à 59,7 dollars.


Les mouvements sont limités sur l'ensemble des marchés en cette fin d'année, et ceux de matières premières ne font pas exception. Schématiquement, 2017 aura d'abord été marquée par la restauration de ses quotas de production par l'Opep, puis par leur prolongation au-delà du terme initialement envisagé, soit le 1er trimestre 2018.

Allié à de grands producteurs extérieurs comme la Russie, le cartel pétrolier se tient, de plus, à ses décisions, et a ainsi contribué à renforcer la discipline de l'offre. En outre, la conjoncture reste bien orientée sur l'ensemble de la planète, aucune grande région ne faisant exception, ce qui est de nature à augmenter la consommation de pétrole.

En conséquence, les cours des barils de référence devraient terminer l'année 2017 sur une nouvelle hausse, en dépit de l'augmentation sensible des extractions pétrolières américaines dopées par les gisements non conventionnels.

Plus près de nous, l'Energy Information Agency (EIA) fera tout à l'heure le point sur les stocks pétroliers hebdomadaires aux Etats-Unis, avec un jour de décalage puisque le lundi 25 décembre était férié. Le consensus s'attend à une nouvelle baisse des stocks de brut (- 4 millions de barils, après - 6,5 millions la semaine précédente). Les réserves de produits distillés, ce qui comprend le fuel domestique, devraient également baisser (- 600.000 barils environ), même si celles d'essence sont attendues en hausse (+ 1,3 million de barils).

L'évolution de la production pétrolière américaine, qui la semaine passée a marqué un nouveau record d'environ 30 ans à 9,789 millions de barils/jour, sera également suivie de près.

EG




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