Marché: vers une temporisation à l'ouverture.

(CercleFinance.com) - Après l'euphorie des derniers jours, la journée s'annonce chargée à la Bourse de Paris ce jeudi avec au programme une série d'indicateurs et de rendez-vous majeurs avec l'économie.


Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 recule de cinq points à 5507 points, un repli annonciateur d'un début de séance plus qu'hésitant.

Si le marché parisien vient d'aligner deux clôtures au-dessus des 5500 points, une première résistance se dresse désormais autour des 5515 points, selon les analystes techniques.

"Dans l'immédiat, l'indice phare pourrait faire place à une légère consolidation horizontale, juste le temps de dégonfler les indicateurs techniques qui étaient en surchauffe suite au dernier mouvement haussier", expliquent ainsi les équipes de Kiplink Finance.

"Une temporisation nécessaire et salutaire afin de conforter l'indice et enchaîner une nouvelle phase ascendante", poursuit le gestionnaire parisien.

Le CAC a cumulé près de 8% de gains au cours des trois derniers mois, ce qui porte à plus de 13% sa hausse depuis le début de l'année. L'indice évolue désormais à des niveaux inédits depuis 10 ans.

Hier, Wall Street a assuré l'essentiel en clôturant sur un gain modeste mais qui valide une nouvelle rafale de record absolus, le communiqué de la Fed s'étant avéré comme prévu "neutre et accommodant".

La Réserve fédérale estime que la croissance économique justifie une hausse graduelle des taux, dans un contexte d'équilibre idéal entre robustesse du marché du travail et pressions inflationnistes contenues.

Aujourd'hui, c'est au tour de la Banque d'Angleterre (BoE) de se réunir, avec à la clé un probable relèvement de ses taux d'intérêt, une première en une décennie.

Mais le grand événement de la journée sera très certainement la nomination attendue, dans la soirée, de Jerome Powell en tant que nouveau président de la Fed.

D'après le Wall Street Journal, la Maison blanche aurait d'ores et déjà prévenu le banquier central, qui siège au conseil des gouverneurs de la Fed depuis 2012, qu'il pourra désormais se faire appeler "chairman" de l'institution.

Les investisseurs attendent également les chiffres de l'activité manufacturière en Europe, compilés par IHS/Markit.

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