Marché: pas de tendance générale pour l'euro ce midi.

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne optait pour le calme plat face à sa contrepartie américaine (+ 0,03% à 1,1769 dollar) à la veille de la réunion de la BCE.
L'euro prenait en revanche 0,19% contre le franc suisse, 0,29% face au yen tout en cédant 0,43% face au sterling.

La devise britannique est portée par la croissance séquentielle du PIB du Royaume-Uni du 3e trimestre, ressortie légèrement au-dessus des attentes, à 1,5% contre 1,4%.

D'une manière générale, l'Union européenne et/ou la zone euro font face à de multiples contrariétés politiques actuellement, entre les négociations du Brexit qui n'avancent guère, l'imbroglio catalan, et les mouvements populistes. Comme l'AfD, dont les parlementaires ont fait hier leur rentrée au Bundestag allemand, ou encore le probable futur chef du gouvernement tchèque, Andrej Babis, qui a remporté les législatives ce week-end.

Autant de facteurs susceptibles de stopper l'appréciation de l'euro, mais les cambistes sont pour l'heure dans l'expectative à la veille de la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE. UBS estime toujours, comme nombre d'analystes, que la banque centrale dirigée par Mario Draghi va annoncer une deuxième réduction (après celle du printemps) de son programme de rachats d'actifs obligataires. Ce dernier reviendrait de 60 à 30 milliards d'euros par mois dès le 1er janvier 2018, et ce jusqu'au mois de septembre inclus. En effet, la plupart des indicateurs conjoncturels parus sur le Vieux Continent vont dans le sens d'une accélération.

Quid du fameux plan de relance budgétaire du président Donald Trump, qui suscite un optimisme constant à Wall Street ? "Le sujet de la réforme fiscale outre-Atlantique demeure le principal point d'intérêt des investisseurs américains avec des annonces contradictoires au cours des derniers jours qui font douter d'un accord et d'une mise en oeuvre rapide", estiment les analystes de Saxo Banque, qui en parlent comme d'un "serpent de mer".

"Sur le sujet, les attentes des investisseurs soient trop élevées. Il faut bien garder à l'esprit que l'ambitieux plan fiscal de l'ère Reagan nécessita plusieurs années avant d'être voté et mis en oeuvre", mettent en garde les spécialistes.

Du côté statistique, on a appris ce matin que l'indice Ifo mesurant, en Allemagne, le climat des affaires pour octobre est ressorti à 116,7, alors que le marché pensait le voir se tasser à 115,2

Cet après-midi aux Etats-Unis, on guettera notamment les commandes de biens durables et les ventes de logements neufs.

EG


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