Wall Street: les résultats ne dopent pas la tendance.

(CercleFinance.com) - Wall Street ne semble pas sur le point de sortir de sa torpeur mardi à l'ouverture, la publication des résultats de grands noms de la cote tels Goldman Sachs, Bank of America ou Johnson & Johnson n'ayant pas réveillé la tendance.


Une demi-heure avant le début des échanges, les contrats futurs sur les indices S&P 500 et Nasdaq 100 affichent des pertes de l'ordre de 0,2%, annonçant un début de séance en territoire négatif.

New York avait connu hier l'une des séances les plus stables de son histoire, avec une volatilité écrasée au rouleau compresseur durant l'intégralité de la séance.

Les stratèges s'accordent désormais à penser que la saison des résultats va devoir jouer un rôle de locomotive pour que les marchés d'actions puissent maintenir une orientation favorable.

Malheureusement, les annonces de la matinée n'ont pas réservé beaucoup de bonnes surprises.

Si Bank of America a indiqué avoir engrangé un bénéfice net en hausse de 10% à 5,3 milliards de dollars au titre du deuxième trimestre, ses titres ne réagissent que très peu en préouverture (+0,2%).

Quant à Goldman Sachs, la banque d'affaires new-yorkaise a dégagé un bénéfice net légèrement meilleur que prévu de 1,83 milliard de dollars au titre du deuxième trimestre, mais cette performance se traduit par un repli de 1,1% de l'action en cotations avant-Bourse.

Pour l'instant, seul Johnson & Johnson parvient véritablement à se démarquer, le géant pharmaceutique ayant relevé sa fourchette cible de BPA ajusté pour l'ensemble de l'exercice en cours, fort d'un deuxième trimestre meilleur que prévu.

Le titre est attendu en hausse de 0,7% à l'ouverture.

Mais la véritable vedette de ce début de journée devrait être Netflix, le spécialiste de la vidéo à la demande ayant franchi le cap symbolique des 100 millions d'abonnés en réussissant à séduire 4,1 millions de nouveaux abonnés à l'international au cours du deuxième trimestre.

Accessoirement, le Département du Travail a annoncé que les prix à l'importation avaient reculé de 0,2% le mois dernier, là où les économistes anticipaient en moyenne une baisse de 0,1%.

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