CAC40: proche de l'équilibre, comme l'E-Stoxx50 et W-Street.
(CercleFinance.com) - Le petit mouvement d'humeur de 14H45 a été rapidement surmonté et le CAC40 ne recule que de -0,35% vers 4.
360Pts, il l'issue d'une séance où l'écart à la baisse de 11H jusque vers 15H a souvent dépassé -0,5%.
Mario Draghi n'a rien dévoilé de ses intentions tandis que le patron de la BoJ (H.Kuroda) a écarté la mise en place de "l'helicopter money" au Japon.
La BCE a maintenu ses taux directeurs inchangés, "QE" mensuel maintenu à 80MdsE... mais les rachats d'actifs pourraient être prolongés au-delà de mars 2017 "jusqu'à ce que l'inflation s'ajuste".
Croissance revue de +1,4 à +1,6% en 2016, la hausse du PIB sera légèrement moins forte au 2ème trimestre qu'au 1er. Le pétrole bon marché contribue à soutenir la consommation (la hausse des prix devrait rester faible au moins jusqu'en 2017 et s'accélérer en 2018).
Le "Brexit" continue d'apporter une touche d'incertitude sur la croissance, ainsi le manque de reprise dans les pays émergents.
Il est cependant trop tôt pour évaluer les conséquences de l'éloignement du Royaume Uni... mais la situation des banques européennes est très favorable et le prochain stress test de fin juillet (sur 57 établissements systémiques) devrait en apporter la démonstration.
Le repli initial des places européennes (-0,4%) s'est peu à peu réduit à rien : l'E-Stoxx50 est désormais à l'équilibre.
Equilibre également à Wall Street avec un Dow Jones à -0,05% tandis que le "S&P" affiche... +0,05%.
Sur le marché des changes, l'euro se redresse un peu face au dollar à 1,1050 (contre 1,1010$), tandis que le baril de Brent cède un peu moins de 0,5% juste en dessous des 47 dollars.
Au chapitre macroéconomique, les opérateurs ont pris connaissance des chiffres hebdomadaires du chômage (-1.000 à 253.000) puis de l'indice de la Fed de Philadelphie au titre du mois en cours : il repasse en territoire négatif de +4,7 à -2,9. Les ventes de logements anciens sont en hausse de +1,1%, soit +3% sur 1 an.
Du côté des sociétés cotées à Wall Street, la saison est jusqu'ici encourageante outre-Atlantique... mais c'est dû à une sous estimation systématique, voir abusive, des trimestriels afin de ménager un "effet de ravissement".
Concernant les valeurs françaises, Publicis (+3%) domine très nettement l'indice phare dans la foulée de l'annonce d'une hausse de 5% de son bénéfice net part du groupe et d'une croissance organique de 3% au titre du premier semestre de son exercice (CA à 380MnsE).
En queue de peloton, on retrouve Airbus avec -1,5% puis Orange et Total à -1,2%.
Korian (+8%) est pour sa part en tête du SBF 120 après avoir fait état d'une progression de 16% de son chiffre d'affaires au premier semestre (+4% en données organiques) à 1,47 milliard d'euros et reconduit son objectif de 3 milliards de revenus sur l'année en cours.
Vallourec prend +7,6% après avoir conclu la revente d'une usine à Ascometal.
Dassault Systèmes (2,7) est en revanche à la peine après ses comptes semestriels et malgré l'annonce d'une prévision de croissance du chiffre d'affaires non-IFRS entre 6 et 7% à taux de change constants à fin 2016.
Enfin, Air France-KLM (-4,6%) est dans le dur après l'avertissement sur résultats de Lufthansa et l'incapacité d'easyJet de fournir des prévisions pour le dernier trimestre de son exercice, sans parler d'un préavis de grève pour fin juillet, début août.
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