CAC40: hausse symbolique, $ & pétrole se replient nettement

(CercleFinance.com) - Les indices boursiers vont clôturer en hausse mais cette entame de mai est "prudente", pour ne pas dire timorée avec seulement 1,4MdsE échangés depuis l'ouverture.


Le CAC40 grappille +0,15% à 4.435Pts après avoir accusé le coup à 15H45, les opérateurs étant déçus par la confirmation d'un indice ISM manufacturier à 50,8 d'avril qui déjoue un consensus de 51,4.

Une petite révision à la hausse était attendue après l'estimation préliminaire qui marquait un repli de -1Pt après 51,8 en mars.

Wall Street se contente d'une hausse technique : +0,35% pour le Dow Jones, +0,37% sur le "S&P"... mais le Nasdaq (-0,1%) reprend sa glissade amorcée le 21 avril dernier. pour une 8ème séance de baisse d'affilée.

Les dépenses de construction publiées à 16H (+0,3%) étaient également décevantes (+0,5%) mais les indices US passent outre car globalement, il s'agit du meilleur niveau enregistré depuis fin 2007.

A un quart d'heure de la clôture, l'euro-Stoxx50 grappille +0,25%, soutenu par Francfort (+0,8%) alors que Milan chute symétriquement de -0,8% dans le sillage des valeurs bancaires.

C'est la journée des "ISM" et des "PMI" manufacturiers: cela avait mal commencé au Japon avec une chute de -1,1 à 48 en avril (Tokyo a dévissé de -3,1%).
La France subit un coup de frein de -1,6Pt à 48, l'Espagne s'en sort mieux avec 53,5 contre 53,4, l'Allemagne affiche 51,8 contre 50,7 et l'indice global de l'Eurozone s'améliore à 51,7 contre 51,5 (et 51,4 estimé, son plus haut niveau depuis trois mois).

Sur le marché des changes, l'euro poursuit sa progression au-delà de 1,1510$ et le repli du Dollar ne suffit pas à soutenir le baril qui rechute de -2% sous les 45$.
Le CAC40 est soutenu par un trio formé d'Orange (+2,2%) puis Vivendi et Airbus (qui prennent +1,9% en moyenne).

Les valeurs pétrolières et parapétrolières subissent de lourdes prises de profit: Maurel & Prom, CGG et Vallourec dévissent de -7% en moyenne.

Air France-KLM s'adjuge 0,5% à près de 7,88 euros après la nomination de Jean-Marc Janaillac, l'ancien patron de Transdev, au poste de PDG du groupe après le départ d'Alexandre de Juniac


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