Wall Street: limite nettement la casse malgré chute bancaire

(CercleFinance.com) - Wall Street limite largement la casse: peu après la mi-séance, les 3 principaux indices US chutaient sur les mêmes bases que les places européennes avec -3% sur le Dow Jones et le "S&P500" et plus de 3,8% de baisse sur le Nasdaq.


Ces pertes ont été réduites de plus de moitié grâce à un puissant rebond au cours de la dernière heure (vague de rachats à bon compte sur quelques "technos" de 1er plan): Alphabet qui perdait -3% finit stable, Amazon qui chutait de -5% finit à -2,7%, Apple gagne +1%... et Facebook s'en tire moins bien avec -4,1% contre -6,3%.

Le "S&P" (-1,45% à 1.853) sauve ainsi le support des 1.850Pts après avoir testé 1.828Pts au plus bas du jour, dans le sillage des banques (Morgan Stanley plonge de -6,8%, Citigroup ou Bank of America chutent de -5% en moyenne).

Le Dow Jones ne perd que -1,1%, malgré la correction de -4,5% de Goldman Sachs, de -3% d'AMEX et de -5,2% de Visa.

Le baromètre du stress, le VIX, fait un bond de +11% à 26 après avoir culminé à 27,7 vers 20H30.
Symétriquement, l'or -valeur refuge- flambe de +3% à 1.192 et se rapproche des 1.200$/Oz et les T-Bonds profitent de la vague d'aversion au risque pour voir leur rendement reculer de -6Pts à 1,75%.

Le seul chiffre du jour fut le " State Street Investor Confidence Index " (indice mondial de confiance des investisseurs) qui recule de -1,7Pt au mois de janvier pour s'établir à 108,8 dans le sillage d'une baisse de plus de 2% (de 110,5 vers 108,8) aux Etats Unis.

La plus grosse variation du jour revient à Chesapeake (-33%) qui a commencé par s'effondrer de -50% sur des rumeurs de faillite (avant suspension des cours).

Malgré un démenti et un "rebond" vers -22%, les investisseurs se sont montrés impitoyables, bien convaincus qu'une restructuration est imminente (Chesapeake est le N°2 américain de la production de gaz et extrait également du pétrole).

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