Marché: poursuit sur sa lancée de la veille.

(CercleFinance.com) - Les indices actions européens poursuivent sur leur lancée de la veille, la fermeture de Wall Street cet après-midi pour Thanksgiving laissant les opérateurs placer leurs espoirs dans la prochaine réunion de la BCE.


"Les rumeurs vont bon train sur le dispositif que pourrait mettre en oeuvre la BCE", note Christopher Dembik, qui mentionne une ponction progressive sur les liquidités déposées par les banques ou même de la mise en place d'un taux de dépôt à deux niveaux.

"Si ces rumeurs s'avéraient fondées, il s'agirait d'une complexification sans précédent de la politique monétaire qui traduirait le désarroi des banquiers centraux", poursuit cet économiste de Saxo Banque.

Selon lui, une baisse du taux de dépôt de -0,20% à -0,30% serait une mesure suffisante à court terme et "une réévaluation du dispositif actuel pourrait avoir lieu au printemps 2016 et ouvrir la porte à une prolongation et / ou un renforcement du QE si nécessaire".

Parmi les grands indices européens, le FTSE de Londres avance de 0,4% et le DAX de Francfort s'adjuge 1,2%. Infineon s'y distingue d'ailleurs en s'envolant de 12%, propulsé par la présentation de résultats trimestriels meilleurs que prévu.

Infineon entraine dans son sillage STMicroelectronics (+5%) à Paris, alors que Remy Cointreau y perd au contraire 2% après les résultats décevants du groupe de spiritueux. Plus globalement, le CAC40 parisien progresse de 0,7%.

L'indice AEX prend 0,6% à Amsterdam, emmené par ArcelorMittal (+2,9%) et surtout Delta Lloyd (+5,7%), alors que NN Group (-1,6%) et AkzoNobel (-0,3%) figurent parmi les rares valeurs dans le rouge.

L'action Delta Lloyd figure aussi en tête du Bel20 de Bruxelles (+0,9%), devant des titres plus défensifs comme le brasseur AB InBev (+1,6%), le groupe pharmaceutique UCB (+1,1%) et le distributeur Delhaize (+1,1%).

Tiré par Banco BPI (+4,3%) EDP Renováveis (+2%) et Galp (+1%), le PSI de Lisbonne grimpe de 1% alors que la nomination d'un nouveau Premier Ministre, Antonio Costa, "lève une partie de l'incertitude politique après sept semaines d'hésitations" d'après Natixis.

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