CAC40: réduit ses pertes initiales mais peine passer positif

(CercleFinance.com) - Les opérateurs respirent un peu mieux que ce matin: le CAC40 a en effet affiché jusqu'à -3% de repli au bout d'un quart d'heure de cotations (-134Pts) avant de reprendre le terrain perdu, à la faveur notamment de l'annonce par la PBOC de l'injection de l'équivalent de 20MdsE dans l'économie chinoise.


La PBOC déverse de nouvelles liquidités via des opérations de prêts à taux préférentiels de 2,3% (le taux officiel est de 4,60% depuis hier) qui devraient stimuler le crédit en Chine (avec de belles marges pour les banques locales).

Le CAC40 est revenu à l'équilibre en fin de matinée, il affichait même +0,25% avant l'ouverture de Wall-Street, avant de retomber dans le rouge (-0,75%) à 90 minutes de la clôture.

Pourquoi cette lourdeur qui ramène le CAC40 sous les 4.530 ?

Tout simple parce que les gains allant de 2,3% à 2,6% attendus sur les indices US dès l'ouverture ne font pas long feu.
Le Dow Jones et le "S&P" ne gagnent plus que 1,95%, le Nasdaq +2% alors qu'ils avaient reperdu la veille près de -4% sur leurs plus haut du jour.

Hier soir, la rechute surprise de -1,3% du Dow Jones avait un peu fait l'effet d'une douche froide pour tous ceux qui s'étaient lancés dans une vague de rachats à bon compte, pensant que le pire était derrière eux.

A Shanghai, l'indice SSE Composite n'a pas réussi à se ressaisir mercredi et a fini la journée sur des pertes de 1,3%... comme à Wall-Street.

'Nous considérons la correction des marchés chinois davantage comme une sévère correction que comme le début d'un marché durablement baissier et nous pensons que les autorités chinoises sauront stabiliser l'économie', indique Christophe Donay, le stratège en chef de Pictet Wealth Management.


En ce qui concerne le repli des places européennes (-0,5%), Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct explique : 'Pour le moment, on ferme les yeux sur le rebond de Tokyo (+3,2% ce matin) et le fait que Shanghai semble se stabiliser. Au lieu de cela, c'est le reflux de Wall Street hier soir qui imprime la tendance'.
Pour clore le chapitre macroéconomique, les intervenants prendront connaissance tout à l'heure du chiffre des commandes de biens durables aux Etats-Unis au titre du mois écoulé.

Concernant les valeurs, Edenred - dégradé hier par les analystes de Citi puis par ceux de Morgan Stanley- poursuit son repli et décroche de 7%.

Les valeurs pétrolières tentent pour leur part de profiter du petit rebond du baril de pétrole en direction des 40 dollars, un niveau qui semble déclencher quelques rachats... et les parapétrolières sont dopées par le rachat avec une forte prime (+45%) de Cameron par Schlumberger.
CGG bondit ainsi de 14%, Vallourec de 6,9%, Technip de 4,5%, Rubis de +4%.



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