Marché: évaluer les conséquences du référendum grec.

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris devrait ouvrir en baisse lundi matin, les investisseurs et les dirigeants politiques européens tentant d'évaluer les répercussions du "no" à l'austérité prononcé hier par les grecs.


Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison fin juillet - cède 2,7% à 4688 poi,nts, prémisse d'une ouverture en rouge foncé.

Dans le reste de l'Europe, l'évolution des contrats à terme laisse également présager de replis allant de 2% à 3% à l'ouverture.

"L'ambiance est plutôt calme et il n'y pas vraiment de mouvement de panique pour le moment", constate Chris Weston, le chef stratégiste d'IG.

A Tokyo, l'indice Nikkei accuse actuellement une perte de l'ordre de 1,8%.

Les grecs ont totalement rabattu les cartes dimanche en votant très largement en faveur du "non" aux dernières propositions des créanciers internationaux lors d'un référendum dont l'issue apparaissait pourtant incertaine.

"Le vrai gagnant du jour, c'est Alexis Tsipras", estime ainsi Chris Weston, chez IG. "Tous les yeux vont désormais se tourner vers les négociateurs. Le dialogue entre Athènes et les créanciers peut-il être réparé?", s'interroge l'analyste.

François Hollande, qui a eu Alexis Tsipras au téléphone hier, a prévu de s'entretenir ce soir avec Angela Merkel afin "d'évaluer les conséquences du référendum".

Au niveau européen, le président de la commission Jean-Claude Juncker doit poursuivre ses consultations aujourd'hui et tiendra ce matin une conférence téléphonique avec le président de l'Eurogroupe et le président de la Banque centrale européenne.

Philippe Waechter, le directeur de la recherche économique de Natixis Asset Management, évoque néanmoins "un rapport de force qui n'est plus du tout le même".

"On a probablement 48 heures tout au plus pour maintenir la Grèce au sein de la zone euro", estiment de leur côté les équipes de FxPro.

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