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Devises: l'euro relativement serein avant le référendum grec

(CercleFinance.com) - A quelques jours du très attendu référendum grec et alors que les opérateurs de Wall Street sont déjà partis en week-end, la monnaie unique européenne grappillait 0,27% à 1,1114 dollar ainsi que 0,15% face au yen à 136,63.
Elle restait étale contre le sterling et le franc suisse.

Sur la semaine, et malgré le revirement grec intervenu samedi dernier avec l'annonce du référendum, l'euro n'a cédé que 0,47% face au dollar.

"Il n'y a pas vraiment de thème dominant ces derniers jours, marqués autant par des statistiques américaines mitigées, le chaos en Grèce et la baisse des cours du brut que l'abaissement des taux d'intérêt en Suède”, commentent ce matin des analystes parisiens.

En outre, à la veille de l'Independence Day aux Etats-Unis et à deux jours du référendum grec, les cambistes ne sont guère incités à prendre des positions qui pourraient se retourner contre eux lundi à l'ouverture.

Les incertitudes ne manquent pas actuellement et elles entretiennent la volatilité. On citera, par ordre d'importance, tout d'abord la date à laquelle la Réserve fédérale américaine relèvera ses taux courts, en fonction de la conjoncture. Or on a appris hier aux Etats-Unis que les créations d'emplois pour le mois de juin, publiées en avance en prévision de la fête nationale du 4-Juillet (et de la fermeture de Wall Street ce 3 juillet), avaient déçu : attendues à 230.000, elles se sont limitées à 223.000. De plus, les chiffres des deux mois précédents ont été sensiblement révisés en baisse.

Faut-il s'en inquiéter ? Ce n'est pas l'avis d'Aurel BGC, pour qui "le marché du travail continue à s'améliorer. Par contre, les membres du FOMC (le comité de politique monétaire de la Fed, ndlr) seront soulagés de ne pas observer de tensions salariales. Ils ont le temps pour remonter leurs taux directeurs. Au total, même s'il existe quelques 'bizarreries', ces chiffres restent positifs pour la Fed dans son scénario de remontée progressive des taux directeurs”.

Autre incertitude majeure : l'issue de l'épisode actuel de la crise de Grèce, où les électeurs seront appelés dimanche à se prononcer, par “oui” ou par “non”, sur les mesures proposées au pays par ses partenaires européens. Sachant que le gouvernement Tsipras appelle à voter “non”, ce qui présage de sa chute en cas de victoire du “oui”.

Les opérateurs de marché ne semblent pas excessivement inquiets. Société Générale (SG) relève ce matin que les derniers sondages donnent une légère avance au "oui". Retenant cette hypothèse, SG estime malgré tout la probabilité du 'Grexit' (la sortie de la Grèce de la zone euro, le scénario du pire en termes relatifs) à 40%.

Un scénario plutôt positif qui n'exclurait par pour autant des remous par la suite. Indépendamment du référendum, la tenue de nouvelles législatives est des plus probables. Le temps de former un nouveau gouvernement, la négociation de la troisième tranche d'aide risque de traîner en longueur. "Nous pensons donc que la Grèce fera défaut sur l'échéance de dette due à la BCE le 20 juillet prochain", anticipe SG.

Dans ce contexte, les opérateurs restent de marbre face à l'indice PMI final "composite" de l'activité globale dans la zone euro, qui progresse à 54,2 en juin, un niveau reflétant la plus forte croissance du secteur privé depuis un peu plus de quatre ans.

"L'indice dépasse légèrement son estimation flash, laissant ainsi supposer que les troubles liés à la situation grecque n'ont pour l'heure eu qu'un impact très limité sur l'économie réelle", commente pourtant Chris Williamson, le chef économiste de Markit.



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