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Paris: sous performe l'Euro-Stoxx50 et un Nasdaq à 5.001Pts.

(CercleFinance.com) - Le CAC40 a bien limité la casse après avoir testé au plus bas les 4.
900Pts: l'indice en termine sur un repli de -0,69% à 4.917Pts.
Malgré les achats techniques de début de mois, malgré un Nasdaq qui a inscrit un record annuel à 5.001,28Pts (ce qui constitue en réalité un nouveau historique absolu, un de plus... mais le symbole des "5.000" était très surveillé.

Malgré cet exploit, les marchés occidentaux ne versent pas dans l'euphorie et apparaissent pour le moins fragmentés puisque Paris (-0,7%) a fait cavalier seul à la baisse tandis que Londres (-0,12%), Francfort (+0,05%), Madrid (+0,04%) sont stables.
C'est Paris qui fait pencher la balance européenne: l'Euro-Stoxx50 s'effrite de -0,22% et perd le contact avec les 3.600Pts.

Wall Street qui avait chuté de -0,45% vendredi (au lieu de participer au festival de records annuels ou absolus) se redresse symétriquement de 0,5% (et même un peu plus en début de séance, d'où le nouveau zénith de 15 ans inscrit par le Nasdaq à 5.001Pts) ou celui du Dow Jones à 18.260Pts).

Le véritable point d'orgue de la semaine retentira jeudi alors que la BCE tiendra sa réunion de politique monétaire bi-trimestrielle (toutes les 6 semaines, ce qui sera le nouveau rythme désormais).

"Nous nous attendons à ce que la BCE maintienne sa politique et tous les regards seront tournés sur les détails opérationnels concernant son programme d'assouplissement quantitatif ('Quantitative easing', 'QE')", commentait-on ce matin chez Credit Suisse, alors que l'institution doit donner cette semaine le coup d'envoi de ses rachats d'actifs, lesquels doivent atteindre 60 milliards d'euros par mois.

Son objectif est évidemment de relancer la croissance de l'eurozone, étant entendu que la perspective de l'activation de la planche à billets dope les marchés actions depuis plusieurs semaines.

De fait, les investisseurs pourraient être tentés par prendre des profits ou accuser le coup si les annonces de la BCE devaient se révéler décevantes.

"Quelques signaux économiques encourageants commencent à émerger en Europe, mais ils ne devraient pas dissuader la BCE de maintenir ses mesures de soutien", estiment de leur côté les analystes d'IG.
Et de poursuivre : "conjugué à la baisse de l'euro (lequel reprend toutefois 0,2% à 1,1224 au moment où nous écrivons ces lignes), ce tableau dessine une sorte de 'tempête parfaite' pour les marchés d'actions."

Au chapitre des indicateurs macroéconomiques, la croissance est demeurée modeste dans le secteur manufacturier dans l'eurozone le mois dernier. L'indice PMI Markit qui la mesure est en effet ressorti stable à 51 points en estimation définitive, très légèrement en dessous de l'estimation flash (51,1 points).

La situation varie cependant selon les pays. L'indice pour l'Irlande atteint en effet son plus haut niveau depuis plus de 15 ans et se redresse également en Italie, en Allemagne et aux Pays-Bas, mais il reste inférieur à 50 points en France et en Grèce.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro a quant à lui été estimé à -0,3% le mois dernier, en hausse de 0,3 point en séquentiel (après -0,6% en janvier), tandis que le taux de chômage dans la région a été mesuré à 11,2% en janvier 2015, en repli de 0,1 point en séquentiel et à son niveau le plus faible depuis avril 2012.

De l'autre côté de l'Atlantique, les dépenses des ménages ont reculé de 0,2% en janvier, leurs revenus croissant dans le même temps de 0,3% (ce qui fait bondir le taux d'épargne à +5,5%).

Le consensus tablait pour sa part sur respectivement -0,1 et +0,4%.

La bonne surprise provient de l'indice PMI de Markit pour le secteur manufacturier américain est par ailleurs ressorti à 55,1 points en données définitives pour le mois de février, à comparer à 54,3 points en estimation flash et à 53,9 points en janvier. Les économistes attendaient une quasi-stagnation.

Mais de façon assez contradictoire, l'indice ISM manufacturier -toujours aux Etats Unis- a reculé de 0,6 point en séquentiel à 52,9 points le mois dernier.
Enfin, les dépenses de construction ont diminué de 1,1% en janvier, contre +0,3% anticipé.

Sur le front des valeurs, le CAC40 est plombé par Lafarge (-3,95%), Total et GDF-Suez (-2,2%) puis Vivendi (-5%) qui finit lanterne rouge du CAC 40 en dépit de comptes annuels meilleurs que prévu.

Le groupe recentré sur les médias a accepté l'offre d'Altice sur le rachat de la participation de 20% au capital de Numericable-SFR détenue par Vivendi à un prix de 40 euros par action (ce qui est bien inférieur aux prévisions. L'action de l'opérateur Altice bondit a contrario de 4,5%.

On notera également que CGG, un temps en nette hausse, se replie de 2,25% à 6,3E malgré l'annonce du démarrage de la plus grande étude sismique jamais acquise par le groupe parapétrolier dans la région Asie-Pacifique.

Au sein du SBF-120, Klépierre revient proche des sommets (+3,3% à 42,12E)Innate Pharma re-teste son zénith des 10,5E pour en terminer à 10,25E (+4,6%).





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