Paris: ne lâche rien, nouvelle cascade de records à W-Street

(CercleFinance.com) - Paris -sauf accident- ne lâchera rien d'ici vendredi, aucune consolidation ne peut se développer au-delà d'une demi séance dans un contexte où chaque microscopique retracement est vécu comme une opportunité d'achat.

C'est ainsi que le CAC40 a rebondi sur 4.863Pts à une heure de la clôture avant de remonter à l'équilibre vers 17H29, avant d'en terminer à 4.882, en repli de -0,08%.
L'Euro-Stoxx50 ne lâche que -0,15% contre -0,5% vers 16H30 et reste au contact de ses sommets absolus de mars 2000 et juillet 2007, dividende réinvesti (le SX5T bénéficie du même mode de calcul que le DAX30 ou le CAC410 "global return").

Le DAX30 a fini positif de +0,05% (nouvelle meilleure clôture de l'histoire) après avoir retracé en début de matinée son record absolu à 12.225Pts... avant de succomber à une imperceptible consolidation.

A Wall Street, c'est une nouvelle cascade de records absolus qui s'inscrivent à la mi-séance: le mois de février qui s'achève dans 48H s'annonce déjà comme l'un des plus époustouflants du 21ème siècle, avec un nombre de records battus qui donne le tournis.
Le Nasdaq affiche un gain de +0,6% à 4.983 ce qui pulvérise le record annuel des 4.971 inscrit la veille, le Dow Jones s'envole vers 18.244 et le "S&P" prend +0,2% à 2.120 (soit 2Pts de mieux que lundi soir).

"Bien que la survalorisation des indices soit manifeste, il n'y a pas de signe de correction en vue", observe Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

Et d'ajouter : "sur le court terme, le seuil qui pourrait limiter l'appréciation du CAC 40 se situe à 4.900 points, mais le prochain objectif du marché se situe déjà au-delà, à 4.930 points."

Pour l'heure, la Commission européenne, la BCE, le FMI et les pays de l'eurozone ont tous donné hier leur aval à une extension de quatre mois du programme de financement grec, lequel expire samedi.

Une nouvelle rassurante pour les marchés actions, quand bien même Angela Merkel a souligné que "la tâche n'est aucunement terminée" et que les négociations avec le nouveau gouvernement grec sont loin d'être bouclées.

L'actualité macroéconomique est, elle, peu animée, d'où une importance particulière accordée par les investisseurs à celle des entreprises.

Hormis le chiffre du chômage en France le mois dernier, publié à 18h (le nombre de sans emplois recule de -0,5% en janvier mais la situation se dégrade côté chômage de longue durée), les opérateurs ont pris connaissance du chiffre des ventes de logements neufs en janvier aux Etats-Unis, lequel est ressorti parfaitement stable... mais supérieur aux prévisions du consensus.
Le Département du Commerce en a en effet dénombré 481.000, après 482.000 en décembre (chiffre révisé de 481.000), alors que les économistes tablaient en moyenne sur 470.000.

Enfin, sur le front des valeurs, Safran (+3,45%) signe la plus forte progression de l'indice phare après la publication de comptes annuels solides.
L'équipementier a profité d'une dynamique soutenue dans la plupart des activités d'aéronautique (première monte et services), a fait état d'un carnet de commandes 64 milliards d'euros à fin 2014, comparé à 55 milliards un an plus tôt, et ambitionne une hausse de son chiffre d'affaires ajusté comprise entre 7 et 9% en 2015 ainsi qu'une nouvelle progression de son résultat opérationnel courant ajusté.

Son dauphin AXA s'adjuge pour sa part 2,55% dans le sillage de l'annonce d'un bénéfice net en hausse de 12% en 2014 à plus de cinq milliards d'euros et des perspectives annuelles encourageantes.

A l'inverse, Renault rechute de -2,55%, Michelin et Valeo de -2 à -2,2%.

au sein du SBF-120, Vallourec dévisse de 6,66% sur fond de résultats 2014 très médiocres et de perspectives 2015 peu encourageantes en raison d'un environnement toujours dégradé. Le fabricant de solutions tubulaires premium maintient tout de même son dividende à 0,81 euro par action.
CGG lâche également -5% alors que le baril de pétrole reste ancré sous les 49,5$ à New York.

Ipsos recule de 2,7% après la publication de comptes annuels jugés décevants par le management - et par les investisseurs - , avec notamment un bénéfice net ajusté part du groupe en léger retrait à 120,8 millions d'euros.
Genfit dont le cours avait pris +50% en 1 mois et dont la valorisation a doublé depuis mi-octobre décroche de -12,5%.

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