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CAC40 : complètement à l'arrêt, les volumes s'évaporent

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris ne va nulle part (CAC40 inchangé vers 7.
210) et surtout, les volumes continuent de s'effondrer avec moins de 750 millions d'E échangés en 6 heures (au lendemain d'une séance où la barre des 1,5MdsE d'échanges réels était à peine franchie à 17H30, le score final après arbitrages s'établissant à 2,5MdsE).
Certes, le marché manque de catalyseur et aucun élément d'actualité n'impulse de trajectoire aux marchés d'actions mais nous vivons une période qui n'a pas d'équivalent depuis 30 ans.
Autre fait marquant, le "VIX" associé au S&P500 s'est contracté vers 14, un niveau qui traduit non seulement de la "complaisance" mais qui traduit aussi des conditions "macro" anticipée comme idéales : un présent et un futur radieux.

Depuis le début de l'année, le CAC 40 affiche encore une hausse de plus de 11%, mais accuse un repli de près de 5% depuis son record historique du 21 avril, à 7577 points.
Si l'indice est parvenu jusqu'ici à défendre le seuil symbolique des 7200 point, il pourra difficilement repartir à la hausse en l'absence de nouveaux catalyseurs, préviennent les analystes.
On pouvait penser que le salut viendrait d'Asie ce matin mais Tokyo s'est complètement retourné (-1,8%) après avoir inscrit un nouveau record de 30 ans à 33.618Pts : la consommation a chuté de -4,4% en mai (sur 12 mois).
A Hong Kong, l'indice Hang Seng a terminé en hausse de 1,7%, les investisseurs misant sur de nouvelles mesures de relance en Chine afin de soutenir la fragile reprise économique post-Covid.

"Au cours des prochaines semaines, le marché devrait rester volatil dans l'attente d'indications plus claires sur les développements à venir", prédit Gilles Guibout, responsable des actions européennes chez AXA IM.

"Economique tout d'abord, pour comprendre quel pourrait être l'impact sur les résultats d'entreprises du ralentissement en cours", souligne le stratège.

"Financier ensuite, pour voir quelles seront les prochaines décisions des banques centrales quant à l'évolution de leur politique monétaire, afin de déterminer ce que devrait être le multiple de valorisation approprié", ajoute-t-il.

Alors que les marchés boursiers commencent à montrer quelques signes de fatigue, notamment aux Etats-Unis où le récent "rally" du Nasdaq tend à s'essouffler, il semble pour l'instant bien difficile de prévoir d'où proviendra le prochain facteur de croissance.

Les marchés n'ont pas réagi à la publication de la balance commerciale américaine: le déficit s'est creusé de +23% au mois d'avril, atteignant 74,6 milliards de dollars, contre 60,6 milliards de dollars en mars (chiffre révisé par rapport aux 64,2 milliards de dollars annoncés le mois dernier), selon le Département du Commerce.

Cette hausse du déficit résulte d'un recul de 3,6% des exportations de biens et services, à 249 Mds$, et symétriquement d'une hausse de 1,5% des importations de biens & services, à 323,6 Mds$.

En France, le solde commercial se maintient à - 9,2 MdE en avril 2023, en moyenne mobile sur trois mois selon la Direction générale des douanes. Les importations et les exportations diminuent toutes deux de 0,2 MdE et atteignent respectivement 59,3 MdE et 50,1 MdE.

Sur l'obligataire, les taux se dégradent légèrement : +1Pt sur les OAT à 2,933%, les Bunds affichent le même écart à 2,38%, les BTP italiens restent stables à 4,17%.
A New York, les T-Bonds prennent également +1Pt à 3,72% et outre Manche, nouvelle mauvaise séance avec des Gilts à +3,5Pts vers 4,243%, malgré le repli du $ de -0,25% vers 1,0720/E.

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