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Ingenico: en repli de 2%, quid de l'intérêt spéculatif ?

(CercleFinance.com) - Bien qu'elle consolide de près de 2% cet après-midi, l'action Ingenico progresse cependant de plus de 5% sur une semaine glissante alors que le patron du groupe depuis une dizaine d'années, Philippe Lazare, a passé la main.
Et ce alors que le groupe, que lorgne Natixis, pourrait susciter l'appétit.

A en croire les analystes d'Invest Securities, il pourrait s'agir d'"un remaniement propice au changement". Les deux fonctions ont été dissociées et la direction générale a été confiée au numéro deux : Nicolas Huss, ancien de Visa Europe arrivé en juillet 2017 chez Ingenico et jusqu'alors vice-président exécutif en charge de la stratégie et de la performance.

"Alors que le conseil d'administration étudie ses options stratégiques, le départ contraint de Ph. Lazare ouvre selon nous la voie à une décision stratégique radicale qui doit permettre de cristalliser une valeur bien supérieure aux niveaux actuels, notamment pour l'activité Terminaux de paiement", indiquent les spécialistes. Selon eux, "l'intérêt spéculatif n'a jamais été aussi prégnant". Toujours à l'achat sur la valeur, ils relèvent leur objectif de cours de 74 à 78 euros. En calculant que la valorisation spéculative atteindrait même 82 euros.

Chez Oddo BHF, neutre sur le titre Ingenico en visant 60 euros, les analystes rappellent que Ph. Lazzare a permis "un vaste développement des terminaux de paiement (revenus multipliés par plus de trois fois sur la période - de sa direction, ndlr -) et une diversification vers les services de paiement (via notamment les acquisitions de Bambora, Global Collect, Ogone, et Easycash), deux activités qui représentaient respectivement 60% et 40% du CA 2017 pro forma mais dont les performances n'étaient plus au rendez-vous depuis trois ans".

Selon le bureau d'études, "la spéculation (n'est pas) évidente", alors qu'Ingenico doit faire des choix déterminants. "Nous considérons toujours que les options stratégiques externes étudiées par des administrateurs pourraient ne pas présenter un intérêt évident (spin-off des terminaux, rapprochement avec Natixis... ?), surtout si le démantèlement du groupe n'est pas possible" pour des raisons politiques, détaille une note.

Selon Oddo BHF, la nomination de Nicolas Huss ressemble au choix de la continuité, ce qui pourrait présager d'"un plan de poursuite du développement en interne", avec davantage d'économies à la clé. A suivre.

EG

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