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Devises: une séance pour rien, seule la £ se démarque un peu

(CercleFinance.com) - Journée "haute densité" sur le front des statistiques, journée insignifiante sur le FOREX avec un Dollar Index inchangé (parfaitement inchangé) à 109,7 à l'issue d'une séance sans volatilité (109,5/109,9).


Peu de fluctuations sur les principales paires de devises, sauf sur le "cable" : la Livre reperd -0,55% vers 114,70.

L'Euro grappille 0,2% face au Dollar vers 0,9998/1,0000 et finit inchangé face au franc suisse.

La Banque de France vient de voiler ses dernières prévisions: la PIB français devrait progresser de +2,6% en 2022 avant de ralenti à +0,8/-0,5% en 2023 mais rebondirait à +1,8% en 2027.

L'inflation devrait demeurer élevée en 2023, elle serait comprise entre +4,2% et +6,3% (face à une croissance quasi nulle), ce qui en ferait la pire année du 21ème siècle -après 2020 et 2009-, sans compter le creusement des déficits et l'alourdissement de la charge de la dette l'an prochain.

Cette journée de jeudi a été ponctué par une déferlante de chiffres aux Etats Unis et une quasi absence de réaction sur le FOREX entre 14H30 et 16H.

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont augmenté de 0,3% en août, mais après un recul de 0,4% le mois précédent (chiffre révisé d'une stagnation estimée initialement), selon le Département du Commerce.
Hors automobile (véhicules et équipements), les ventes de détail américaines ont néanmoins diminué de 0,3% le mois dernier par rapport à juillet, là où le consensus de marché anticipait au contraire une augmentation sensible.

La production industrielle américaine a diminué de 0,2% le mois dernier, selon la Réserve fédérale, là où les économistes espéraient une très légère augmentation (confirmant les +0,5% de juillet).

Bonne surprise en revanche avec l'activité manufacturière "Empire State" (FED de New York) qui a grimpé de 30 points par rapport au mois précédent pour atteindre -1,5, non loin du seuil "0,00" séparant expansion et contraction de l'activité.

Les nouvelles commandes ont légèrement augmenté et les expéditions ont fortement progressé. Les indicateurs du marché du travail indiquaient une augmentation modeste de l'emploi et aucun changement dans la semaine de travail moyenne.

Le sous-indice le plus encourageant, c'est celui des prix qui a nettement baissé, ce qui indique une décélération de l'inflation future.

Mais "l'Empire State" est occulté par le "Philly FED", plus pertinent dans son domaine : l'indice de l'activité manufacturière de la Fed de Philadelphie revient en territoire négatif en septembre, passant de 6,2 en août à -9,9 ce mois-ci, soit la troisième lecture négative de l'indice au cours des quatre derniers mois.

Bien que la plupart des entreprises du secteur n'aient signalé aucun changement dans l'activité (69%), la proportion d'entreprises déclarant des baisses (20%) a dépassé la part déclarant des augmentations (10%).

Les indicateurs des entrées de commandes et des expéditions ont également baissé : l'indice des entrées de commandes a chuté de 13 points à -17,6, et celui des expéditions, de 16 points à son plus bas niveau depuis mai 2020, mais est resté positif à 8,8.
La Fed souligne que la production se montre supérieure de 3,7% à son niveau de l'année précédente. Le taux d'utilisation des capacités industrielles s'est tassé de 0,2 point à 80%, niveau toutefois supérieur de 0,4 point à sa moyenne de long terme (1972-2021).

Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont baissé de manière inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis : -5.000 à 213.000 en données corrigées des variations saisonnières pendant la semaine du 10 septembre, a annoncé jeudi le Département du Travail (le consensus attendait une hausse à 226.000 inscriptions).
La statistique de la semaine précédente a été également été révisée à la baisse, de 222.000 à 218.000.

Enfin, les stocks des entreprises américaines ont augmenté de +0,6% en juillet selon le Département du Commerce (+18,4% sur 1 an, c'est très singulier) : conjugué à la contraction de leurs ventes, pourrait constituer un frein à la croissance économique au troisième trimestre, montrent des données publiées jeudi par le Département du Commerce.
Les ventes des entreprises ont, en parallèle, diminué de 0,9% en juillet, ce qui ne les empêche pas de progresser de 12,5% sur un rythme annuel.

Au rythme actuel des ventes, il faut donc 1,32 mois aux entreprises américaines pour écouler leurs stocks, un ratio en hausse par rapport au mois de juin (1,26).

"La voie vers un atterrissage en douceur continue de se rétrécir : une récession aux Etats-Unis est plus probable qu'improbable au cours des 12 prochains mois", avertissent Tiffany Wilding et Allison Boxer, économistes chez PIMCO.


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