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Taux: les T-Bonds US grands champions de la détente en 2020

(CercleFinance.com) - Fin de 1er semestre ultra-calme sur les marchés obligataires qui semblent assoupis depuis vendredi.

Volatilité nulle, écarts symboliques, nos OAT se dégradent +1Pt à -0,115%.

Sur le trimestre écoulé, les OAT se détendent de -6Pts de base et de -13Pts sur le 1er semestre... malgré une dette qui atteint 121% du PIB et qui inquiète la Cour des Comptes (mais pas les créanciers de la France, manifestement !).

En Allemagne, les Bunds affichent +1Pt de base à -0,455%, c'est le statu quo parfait et sur le 1er semestre, la détente avoisine -17Pts de base (-0,28% le 31/12/2019).
Les Bonos se dégradent de +1,5Pts à 0,48% et sur le trimestre, la detente est de -20Pts de base exactement.
Les BTP italiens se détendent de -3Pts à 1,3400%, sur le trimestre cela fait une détente de -19,5Pts et c'est un statu-quo intégral sur le 1er semestre (1,345% (le 31/12/2019).
Le seul mouvement négatif ce mardi concerne les "Gilts" britanniques avec +2,5Pts à 0,181% (contre 0,74% le 31/12/2019), soit -56Pts de base.

Outre Atlantique, les T-Bonds se dégradent à peine, de +1Pt à 0,655%, soit +5Pts sur le trimestre mais -117Pts sur le semestre.

Les T-Bonds US ont peu réagi ce mardi à la publication de l'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board, lequel s'est inscrit en hausse ce mois-ci, à 98,1 contre 85,9 en mai, alors que les économistes l'anticipaient en hausse un peu moins marquée vers 91,8.

Plus précisément, le sous-indice de la situation présente selon les consommateurs est passé de 64,8 à 86,2 d'un mois sur l'autre, quand celui portant sur leurs attentes s'affiche à 106, contre 97,6 le mois précédent.

En France, les dépenses de consommation des ménages en biens en France rebondissent vivement au mois de mai mais restent en dessous de leur niveau de février (-7,2% en volume par rapport à février, après -32% entre avril et février), d'après l'Insee.

La consommation de biens fabriqués remonte par rapport à celle d'avril mais sans retrouver son niveau de février (-14% en mai, toujours par rapport à février).

Les dépenses en énergie demeurent également en retrait par rapport celles de février (-14,3%). Par ailleurs, les prix de production de l'industrie française diminuent de 0,2% en mai par rapport au mois précédent, après les baisses plus marquées en avril (-2,3%) et en mars (-1,5%). Sur un an, ils reculent de nouveau sensiblement (-3,5% après -3,8%).

Les prix à la consommation en France augmenteraient de 0,1% en juin 2020 en comparaison annuelle, après +0,4% le mois précédent, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois par l'Insee.

Cette baisse du taux d'inflation résulterait d'un ralentissement de la hausse des prix des services et de l'alimentation et d'un recul accentué de ceux des produits manufacturés. En revanche, les prix de l'énergie reculeraient moins sur un an qu'en mai.

Le PIB du Royaume Uni a chuté de 2,2% en volume au premier trimestre 2020 en rythme séquentiel, selon la seconde estimation de l'office national de statistiques qui n'avait annoncé initialement qu'une contraction de 2%. L'économie britannique a ainsi connu sa plus forte baisse d'un trimestre sur l'autre depuis le troisième trimestre 1979. En rythme annuel, elle s'est contractée de 1,7%, son recul le plus important depuis la fin de la crise financière de 2009.


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