WallStreet: série d'ombres au tableau gâchent la fin de mois

(CercleFinance.com) - Les indices ont piqué du nez en cete ultime séance du mois de mai.
Le Dow Jones (-1%) a tout simplement reperdu d'un coup la moitié de ses gains mensuels.
Le S&P500 a cédé -0,7%, le Nasdaq, comme d'habitude, limite la casse et s'effrite de -0,27%, conservant une avance de +4,4% sur le mois écoulé.

Wall Street n'apprécie pas l'offensive anti-européenne de Trump (il impose 25% de droits de douane sur l'acier, 10% sur l'aluminium dès ce soir minuit), ni l'alerte rouge sur la Deutsche-Bank consécutif à son classement par la FED dans la catégorie "problématique" ("in potential trouble"), pouvant présenter des problèmes de solvabilité et de contrepartie.

Cette dégradation de la "DB" remonterait à un an et elle vient d'être rendue publique par la FED ce jeudi.
Les secteur bancaire a poursuivi sa décrue dans le sillage de la Deutsche Bank (-7,5%) avec le repli de Bank of America -1,1%, JP-Morgan -1,2%, Zion Bancorp -1,3%, Goldman Sachs -1,4% et Morgan Stanley -1,65%.

Sur le front des statistiques du jour, l'inflation est restée très sage aux Etats Unis en mai selon l'indice des prix "PCE" (panier de la ménagère) avec une hausse séquentielle de 0,2%.

En rythme annuel, le taux d'inflation demeure inchangé (contrairement à l'Eurozone) en données brutes comme en donée "core" (hors alimentation et énergie) à +2% et +1,8% respectivement.

Wall Street a peu réagi à la vigueur d'une ampleur inattendue des dépenses des ménages américains qui ont augmenté de 0,6% en rythme séquentiel en avril d'après le Département du Commerce, après une hausse de 0,5% le mois précédent.

Les revenus des ménages aux Etats-Unis ont pour leur part progressé de 0,3% en avril, conformément à la hausse attendue en moyenne par les économistes, et après une augmentation de 0,2% en mars, le taux d'épargne continue de chuter, de -0,2% vers 2,8%.
Les T-Bonds ont fini la séance quasi inchangés, preuve que ces chiffres ont peu pesé face au risque de guerre commerciale qui s'exacerbe.

La résilience du Nasdaq s'explique par les hausses de poids lourds comme Expedia +2,6%, Facebook +2,2%, Alphabet +1,6%, Broadcom +1,1%.

Côté replis, un gros accroc sur Dollar Tree -14,3% et Micron -8%, des replis sans grande intensité sur Western Digital -3,5%, Seagate -2,9%, Tesla -2,4%, Applied Materials -1,6%.






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