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LVMH: les analystes font un point

Avant la publication des semestriels



Oddo estime que le 1er semestre 2022 devrait rester de bonne facture malgré la Chine.

" La Chine a pesé sur les deux premiers mois du trimestre et semble se rétablir modérément en juin, la demande est restée forte partout ailleurs avec une reprise du tourisme en Europe, une base de comparaison toujours favorable au Japon et une demande locale aux Etats Unis toujours dynamique " indique Oddo.

" Nous pensons que la croissance au 2ème trimestre devrait tout de même rester à deux chiffres, portée par l'excellente santé de LV et Dior (après +30% au 1er trimestre).

" Le titre reste parmi nos valeurs préférées du secteur : momentum Mode et Maroquinerie, potentiel de rattrapage dans les autres divisions ". Oddo confirme son conseil à l'achat sur la valeur avec un objectif de cours de 787 E.

Oddo estime que LVMH reste une valeur à privilégier au sein d'un secteur qui nous paraît maintenant clairement attractif.

Goldman Sachs a abaissé la semaine dernière son objectif de cours sur LVMH, ramené de 765 à 675 euros, tout en renouvelant sa recommandation d'achat sur le titre.

Dans une étude consacrée au secteur du luxe, l'intermédiaire justifie la réduction de sa cible par la révision à la baisse de ses prévisions de résultats et de flux de trésorerie sur le géant français.

"Si nous demeurons positifs sur les perspectives de croissance structurelle du luxe sur le long terme, la visibilité est aujourd'hui faible et nos indicateurs macroéconomiques montrent des signes de plus grande vulnérabilité (renforcement du tourisme, mais dégradation de la confiance des consommateurs)", explique-t-il dans sa note.

Goldman précise que dans ce contexte, ses deux valeurs préférées au sein du secteur demeurent LVMH et Richemont en raison de leur dimension de premier plan.

Jefferies a réduit lundi dernier son objectif de cours sur le titre LVMH, qu'il ramène de 750 à 700 euros, tout en renouvelant sa recommandation d'achat.

Dans une note de recherche, l'analyste justifie son abaissement de cible par une conjoncture économique jugée peu porteuse et des conditions de marché vues comme moins favorables.

Ceci dit, le titre se traite actuellement sur un PER de 18x et un ratio Valeur d'entreprise/Ebit de 12x, représentant une décote de plus de 20% par rapport à sa moyenne historique sur la période 2015/2021, un niveau que Jefferies considère comme attractif.

"A ce jour, le titre a perdu 28% depuis son sommet du mois de janvier (soit l'équivalent de plus de 100 milliards d'euros de capitalisation effacés) ce qui, de notre point de vue, est exagéré pour un acteur dominant qui surperforme son marché", conclut l'intermédiaire.

 

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