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Orange: en forte baisse sur la semaine

La scission des tours télécoms attendra



Mauvaise passe pour les actionnaires d'Orange : près d'une semaine après sa journée investisseurs, qui pourtant devrait être l'occasion de dévoiler des perspectives flatteuses, l'action Orange a dérapé de 7%. Ce qui en fait, sur la période, la plus forte baisse d'un CAC 40 en hausse de 1% environ.

Pour l'ex-France Telecom, la journée investisseurs du 4 décembre était attendue, et d'ailleurs précédée de plusieurs informations de presse évoquant notamment les "tours télécoms" du groupe - même si Orange a évidemment évoqué d'autres sujets à l'occasion.

Actifs stratégiques pour un opérateur de téléphonie, ces "mâts télécoms" répondent à des logiques économiques différentes de celles des services télécoms dans leur ensemble. Ainsi est né Cellnex, en Espagne, ou encore INWIT en Italie, qui pour quelques temps encore est une filiale cotée contrôlée par Telecom Italia.

Comme Orange détient l'un des premiers parcs de tours télécoms d'Europe, ce dernier a fait l'objet de spéculations de la part des analystes. L'enjeu est de taille : même si les fourchettes sont larges, nombre de bureaux d'études évaluent ces actifs aux environs d'une dizaine de milliards d'euros. A comparer avec la capitalisation actuelle d'Orange, soit 35,4 milliards.

Et alors ? Finalement, eh bien, pas grand-chose. Bien sûr, Orange a déclaré qu'il compte "mieux valoriser les 40.000 tours de son réseau mobile détenues en propre en Europe". Comment ? En créant, dans la plupart des pays du Vieux Continent où il est présent, des entités dédiées, dans le but - notamment - de "mieux faire comprendre et révéler la qualité et la valeur de ces actifs." Jusque là, tout va bien. Quand ? "Les premiers travaux commenceront dès 2020 en France et en Espagne", indique le groupe. Soit.

Mais à quelle date peut-on envisager une véritable scission de ces actifs ? C'est là que le bât blesse : "à terme", commence Orange, "le regroupement de tout ou partie de ces TowerCos locales, dans une TowerCo européenne, dont Orange garderait le contrôle majoritaire, sera envisagé". Bref, la "TowerCo" d'Orange n'est ni certaine, ni pour tout de suite.
 

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