TechnipFMC: en tête des hausses

La fortune des deux grandes valeurs parapétrolières de la Bourse de Paris (hors CGG) était contrastée ce midi : après la publication des comptes 2017, hier soir, l'action TechnipFMC tient la tête des plus fortes hausses du SBF 120, en s'adjugeant 5%, quand Vallourec décroche de 12%.

Hier soir, Vallourec, spécialiste des tubes destinés notamment aux forages d'hydrocarbures, a annoncé des pertes (en données part du groupe) pour le 4e exercice consécutif : 537 millions d'euros de déficit, soit un peu moins qu'en 2016 (- 758 millions), en 2015 (- 865 million) et en 2014 (924 millions). Sur la période, le groupe affiche ainsi plus de trois milliards d'euros de pertes, ce qui a entraîné sa recapitalisation.

Certes, Vallourec a renoué en 2017 - et de justesse - avec un EBITDA positif, sa marge, symbolique sur l'année (+ 0,1%) s'établissant à 1% au 4e trimestre. Quant à 2018, la direction fait preuve de prudence.

Rappelons qu'à son cours actuel, le groupe capitalise environ deux milliards d'euros à la Bourse de Paris, un peu moins que ses fonds propres (2,4 milliards), avec un "gearing" d'un peu plus de 60%.

De son côté, TechnipFMC "pèse" 11,6 milliards d'euros à la Bourse de Paris. Le groupe est resté dans le vert l'an dernier, avec 133,3 millions de dollars de résultat net, sachant que la perte de plus de 150 millions constatée au T4 tient à des exceptionnels, notamment à la réforme fiscale américaine, sans incidence sur le cash. D'ailleurs, en données ajustées des charges et des crédits, l'année 2017 s'est soldée par 603,5 millions de dollars de profits.

Et surtout, la marge de TechnipFMC, bien plus élevée, se redresse toujours : en données ajustées, l'EBITDA représentait 10,6% du CA en 2016, mais 13,5% en 2017, avec 15,6% au T4.

En 2018, la direction attend toujours au moins 14% de marge dans le segment Subsea, où les prises de commandes ont décollé de 27% en 2017. En outre, le taux de marge attendu dans l'Onshore/Offshore a été relevé d'au moins 9,5% à au moins 10,5%.