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CAC40: lourdeur après 'confiance US', l'or au zénith à 2885$

(CercleFinance.com) - La publication -très attendue- du "NFP" constitue un authentique "non-événement", en revanche, la publication du "moral des ménages" américains plombe un peu l'ambiance avec les 3 principaux indices basculant dans le rouge : -0,2% pour le Dow Jones, -0,3% pour le "S&P" et -0,6% pour le Nasdaq (chute de -4,7% de Marvell Techno, -3,5% d'Amazon, -3% d'Alphabet).


Les créations d'emplois US sont ressortie inférieures de 25/30.000 par rapport au consensus mais la révision sur les 2 mois précédents s'élève à +100.000 (ce qui constitue une rupture par rapport à l'année 2024 où les révisions étaient principalement à la baisse).

La bourse de Paris s'effritait de -0,2% à 14H29 (vers 7.990/8000 pts) et encore à 15H59 vient de s'alourdir légèrement.

Le CAC40 recule de +0,3% vers 7.980 mais reste à proximité des 8.000 grâce à Vinci et Sté Générale (+2,6%) puis BNP-Paribas (+2%) mais est freinée par L'Oréal et Pernod Ricard (-4,2%).
Sur l'ensemble de la semaine, le CAC affiche pour l'instant une progression de l'ordre de 0,4%, illustrant la capacité du marché à encaisser les mauvaises nouvelles, que ce soit l'épisode DeepSeek ou le retour au premier plan de la guerre commerciale.
Malgré une petite consolidation ce vendredi, l'Euro-Stoxx50 et le DAX40 inscrivent de nouveaux records absolus hebdomadaires à 5.350 et 21.900Pts respectivement (la progression globale étant de +1% et supérieure à celle du CAC40).
Wall Street réagit négativement à la publication de la confiance du consommateur américain qui s'est contre toute attente replié vers 67,8 contre 71,1 en janvier pour revenir à son plus bas niveau depuis le mois de juillet, selon les résultats préliminaires de l'enquête mensuelle de l'Université du Michigan publiée vendredi (les analystes l'attendaient en moyenne en hausse autour de 72).
Joanne Hsu, l'auteure du rapport, évoque une baisse de moral "généralisée" qui n'a épargné ni les républicains, ni les démocrates.
Le sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur la situation actuelle a plongé à 68,7 contre 74 en janvier, tandis que celui mesurant leurs anticipations a baissé à 67,3 après 69,3 le mois dernier.

Leurs anticipations d'inflation ont par ailleurs bondi, passant de 3,3% en janvier à 4,3% en février, ce qui constitue un nouveau plus haut depuis novembre 2023.
Le "NFP", très attendu, publié ce vendredi en revanche fut sans impact : dans le détail, le rapport mensuel sur les créations d'emploi montre que l'économie US n'a généré que 143.000 emplois non agricoles en janvier, selon le Département du Travail, un nombre sensiblement inférieur aux attentes des économistes, qui étaient en général de l'ordre de 170.000.

Le taux de chômage s'est néanmoins tassé de 0,1 point à 4,0%, là où une stabilité à 4,1% était anticipée, tandis que le taux de participation à la force de travail s'est maintenu à 62,6%, et que le revenu horaire moyen a augmenté de 4,1% sur un an.
En revanche, les créations de postes non agricoles des deux mois précédents ont été révisées, de 212.000 à 261.000 pour novembre et de 256.000 à 307.000 pour décembre, soit un solde de révision total de +100.000 pour ces deux mois.
Il y avait également de chiffres en Europe ce matin, qui n'ont eu aucun retentissement sur les cours.
Le solde commercial de la France s'est de nouveau amélioré en décembre 2024 selon les données CVS-CJO de l'administration des douanes, le déficit s'étant ainsi établi à 3,9 milliards d'euros après 6,34 milliards le mois précédent.

Cette réduction d'un mois sur l'autre résulte d'une hausse des exportations françaises de 4% à près de 52,3 milliards d'euros, tandis que les importations se sont tassées dans le même temps de 0,8% à moins de 56,2 milliards.

En Allemagne, après une hausse de 1,3% en novembre 2024, la production de l'industrie en volume a reculé de 2,4% en décembre par rapport au mois précédent, et a ainsi atteint son plus bas niveau depuis mai 2020, selon les données CVS-CJO de Destatis.

Les marchés obligataires viennent donc de découvrir en quelques heures de nombreuses "stats" qui les laissent de marbre : les Bunds et les OAT effacent leurs maigres gains de la veille avec +3,7 et +3,5Pts à respectivement 3,120% et 2,406%, les BTP italiens affichent +5Pts à 3,4920%.
Les T-Bonds "2035" effacent leurs gains de la veille avec +6Pts à 4,5030%.

Un membre de la FED qui s'exprimait suite à sa publication expliquait que l'économie US "demeurait robuste mais avec des signaux de vitalité plus modérés. L'inflation reflue lentement et la FED doit s'assurer de la ramener au niveau de l'objectif des 2%... les taux actuels sont donc adéquats".

L'Euro perd quelques fractions (-0,2%) face au Dollar vers 1,0365, l'Or ne lâche rien et pulvérise même de nouveaux sommets vers 2.885$ (+4% hebdo) avec toute une série de records absolus à la clé les 3 séances précédentes (les délais pour se faire délivrer de l'or physique s'allongent démesurément à Londres).

Sur le plan des entreprises, les résultats d'Amazon, l'avant-dernier membre du groupe des "Sept Magnifiques" à publier ses comptes avant Nvidia, n'ont pas totalement rassuré les investisseurs hier soir, le titre cède -3,5%.

Si le géant de l'Internet a dévoilé un bénéfice record de 20 milliards de dollars sur le 4ème trimestre, presque doublé en un an, ses prévisions de revenus pour le trimestre en cours ressortent en-deçà des attentes, notamment dans le "cloud", comme pour Alphabet mardi soir.

Dans l'actualité des sociétés françaises, Airbus a annoncé vendredi avoir livré 25 appareils à 17 clients différents au cours du mois de janvier, à comparer avec un chiffre de 30 avions réceptionnés par 18 donneurs d'ordres sur la même période de 2024.

Stellantis a annoncé vendredi avoir renforcé son partenariat stratégique avec la start-up française Mistral AI, qui prévoit désormais le développement d'un assistant embarqué alimenté par l'IA.

Le groupe spécialisé dans la finance Viel & Cie fait état d'une forte croissance de son activité en 2024 avec un chiffre d'affaires consolidé de 1,18 milliard d'euros, en hausse de 9,4% à cours de change courants et de 10,6% à cours de change constants.

Enfin, Oddo BHF maintient sa note de " surperformance " sur le titre Société Générale, avec un objectif de cours relevé de 36 à 42 euros à la suite des résultats publiés par la banque hier.

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