Marché: Paris en hausse, la séance s'annonce calme

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris démarre sa journée sur une petite hausse, après de solides gains engrangés ces derniers jours.


Ainsi, peu avant 10h45, le CAC 40 avance de +0,2%, s'affichant depuis l'ouverture entre 5.420 et 5.425 points. Sur 5 séances, à cheval sur cette semaine et la précédente donc, l'indice phare de la place de marché parisienne a donc repris près de 3% !

"Techniquement et pour ne pas remettre en cause sa dynamique haussière, l'indice de référence a un réel besoin de temporiser pour ne pas détériorer ses différents supports. Le seuil critique d'inversion de tendance reste une cassure soudaine du support majeur de moyen terme à 5.295 points. Au niveau actuel, l'indice CAC 40 garde encore une bonne marge de sécurité en cas de retournement", pronostique-t-on chez Kiplink Finance.

"La question du Brexit va être toujours sur le devant de la scène même si l'impact marché reste limité, y compris sur la livre sterling. Selon des échos bruxellois, une extension de l'article 50 par les pays membres de l'UE ne nécessiterait pas une nouvelle réunion, après celle prévue en fin de semaine. Une procédure écrite serait suffisante", retient-on chez Saxo Banque.

L'agenda macroéconomique s'annonce en tout cas bien maigre ce mardi, avec la publication dans la matinée de l'indice ZEW mesurant le climat des affaires en Allemagne, quelques données américaines et anglaises, mais rien de plus. Les investisseurs attendent surtout les réunions de la Fed et de la Banque d'Angleterre, dans le courant de la semaine.

D'ici là, l'euro s'affiche à 1,1351 dollar (+0,2%). Le Brent reprend de la vigueur, à 67,75 dollars (+0,5%).

Dans l'actualité des valeurs, Iliad publie au titre de 2018 un résultat net en baisse de 18,5% à 330 millions d'euros et un résultat opérationnel courant en recul de 20% à 690 millions, pour un chiffre d'affaires en hausse de 0,6% à 4,9 milliards (+1,6% en excluant les ventes de terminaux). Le titre de la maison mère de Free, qui a également indiqué étudier l'éventualité de vendre une partie de ses infrastructures de réseau mobile, est en net recul : -4,8%.

Dans une interview accordée aux Echos, Robert Peugeot, PDG de la société de portefeuille familiale FFP qui détient 12% de Peugeot, déclare que le cas échéant, et sous conditions, il soutiendrait une nouvelle "opération Opel". Le titre du constructeur automobile est en hausse, +1,3%.


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