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la chronique

Renault: nouvelle rumeur de fusion avec le japonais Nissan

Une fois de plus, la rumeur de fusion entre le français Renault et le japonais Nissan est de retour. Les deux constructeurs automobiles vont-ils parvenir à former un groupe international ? A l'instar de Fiat Chrysler Automobile, voire de Peugeot SA et d'Opel. Même si le précédent DaimlerChrysler, lui, n'a pas été concluant.

Les tours de table évoluent rapidement dans le secteur automobile ces derniers mois : si les Quandt ont fait ce qu'il fallait pour "verrouiller" le capital de BMW, le PDG du constructeur automobile chinois Geely, Li Shufu, vient de prendre près de 10% du capital de Daimler.

Mais revenons-en à notre "Alliance" en faisant le point sur les niveaux actuels de participation : pour l'heure, Renault, qui capitalise environ 29 milliards d'euros à la Bourse de Paris, compte à son tour de table Nissan et l'Etat, à hauteur de 15% environ chacun. Par ailleurs, Renault détient 43% des parts de Nissan, qui à Tokyo capitalise 4.600 milliards de yens, soit aux environs de 34,5 milliards d'euros.

La valeur boursière des deux groupes est relativement proche, ce qui n'a pas toujours été le cas. Voilà cinq ans, l'action Renault valait environ 50 euros quand elle s'approche maintenant des 100 euros. Or le titre Nissan, lui, valait un peu moins de 1.000 yens en avril 2013, et environ 1.100 yens à ce jour. Le fait que leurs valorisations soient désormais comparables rend plus facile l'approfondissement de "l'Alliance", surtout aux yeux de l'Etat français.

Que disent les dernières rumeurs ? A en croire l'agence Bloomberg, Renault et Nissan discuteraient "en vue de fusionner et de créer un nouveau constructeur automobile qui ne se négocierait qu'avec une seule action". Il est donc question de créer une seule et même entreprise, qui serait toujours dirigée par Carlos Ghosn.

Reste maintenant à savoir comment s'y prendre. Il paraît difficilement envisageable que Nissan lance une OPA sur Renault, l'inverse étant tout aussi improbable.

Comment faire alors ? Les précédents Royal Dutch Shell et Unilever, basés pour moitié aux Pays-Bas, et pour l'autre au Royaume-Uni, peuvent constituer des précédents intéressants. Même si ce genre de montage compliqué n'est plus guère du goût des investisseurs, puisqu'Unilever est d'ailleurs en train d'"unifier" son capital.

Peut-être Siemens est-il un cas inspirant, toutes proportions gardées. Le conglomérat allemand a apporté sa branche éolienne à l'espagnol Gamesa pour donner naissance à Siemens Gamesa, géant mondial du secteur toujours coté en Espagne, mais contrôlé par Siemens. Il va faire de même avec Alstom : Siemens Alstom concentrera les actifs ferroviaires des deux entreprises, l'allemande et la française, et restera coté à Paris, sous la direction générale d'un Français, Henri Poupart-Lafarge. Mais ils sera également contrôlé par Siemens.

Mais alors, faut-il ne coter "RenaultNissan" qu'au Japon, ou uniquement en France ? Pas facile non plus. Sachant que recourir à un pays tiers à la fiscalité avantageuse, comme les Pays-Bas pour Airbus, ou le Luxembourg pour ArcelorMittal, n'est plus guère en vogue actuellement. Et difficile à vendre politiquement.
 

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